Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
21 mai 2008
21 mai 2008
A.L.E.X se repositionne et change de nom
Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
21 mai 2008
21 mai 2008
Ses collections sont à sa taille, reflètent ses humeurs mais aussi son évolution. De jeune fille à femme, il n’y a qu’un pas. Elle vient de le franchir, ses modèles aussi. A l’aube de ses trente ans, Alexandra Delloye n’a plus les mêmes envies et leur insuffle soudain autant de sensualité que d’élégance. La petite révolution ne s’arrête pas là.
Alexandra Delloye automne-hiver 2008/2009 |
La créatrice opère même un changement de nom pour sa marque « miroir », dont les pièces sont pensées pour être portées du 36 au 40. Vous connaissiez A.L.E.X depuis maintenant quatre ans ? C’est désormais sous le nom d’Alexandra Delloye qu’il faudra parler de la marque. Pour une question de droit, mais aussi parce que cela correspond mieux à l’esprit des gammes à venir.
« Je vais me séparer de cet ADN maison de poupée, romantique, vintage et me tourner vers un esprit plus couture, plus femme », explique la styliste française qui garde tout de même le nœud comme leitmotiv. « Le nœud, c’est intemporel. Et avec le retour de la tendance garçonne, il devient le must-have », explique un représentant de la griffe.
Et puisque, dans un même temps, les matières (soie, lin, coton, laine) gagnent en qualité et flirtent avec le haut de gamme, les prix vont augmenter. Le prix des manteaux (les plus grosses pièces) gagneront 20 % pour atteindre environ 550 euros. Les robes, à 340 euros, vont passer à 520 mais les tops en coton resteront au même prix afin de conserver des produits d’appel au sein de l’offre.
Pour soutenir le repositionnement d’Alexandra Delloye, une nouvelle stratégie de développement du réseau de distribution voit le jour. Les points de vente convoités devront de toute évidence coller à la nouvelle image de la marque, plus luxe. Certains magasins comme Simone à Paris, qui apparaît comme un véritable écrin de la griffe, continueront de distribuer les collections (entre vingt et trente looks en moyenne par saison).
D’autres seront troqués pour des adresses plus en phase avec la nouvelle Alexandra Delloye. « Je vais me tourner vers un agent, précise cette ancienne d'Esmod. Mais si jusque-là mon plus gros client est le Japon, je ne vais pas oublier dans les prochains mois la Russie. Ils se tournent vers les jeunes créateurs et deviennent incontournables ». La France n’est évidemment pas en reste. Quand on lui parle d’une boutique en propre, c’est Paris qui s’impose telle une évidence dans la bouche d’Alexandra Delloye.
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