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Publié le
28 mai 2007
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Ancien symbole de la bourgeoisie décadente, le diamant brille en Chine

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AFP
Publié le
28 mai 2007

SHANGHAI, 28 mai 2007 (AFP) - Autrefois fermée au commerce du diamant, synonyme de luxe bourgeois, la Chine a vu bondir ses importations ces dernières années, devenant le quatrième marché mondial pour cette pierre précieuse.


Deux chinoises devant une publicité pour des diamants dans une bijouterie de Shanghai, le 28 mai 2007 - Photo : Mark Ralston/AFP

"Dans les années 70, il n'y avait aucun marché. Dans les années 80, la consommation de bijoux en or est apparue, une décennie plus tard, les petits diamants ont commencé", explique Lin Qiang, le président de Bourse du diamant de Shanghai (SDE), seul canal officiel pour les importations ou exportations dans le pays.

La Chine, dont la production est insignifiante, est aujourd'hui le quatrième marché pour cette pierre précieuse: elle en a importé pour près de 78 millions de dollars entre janvier et mars, un bond de 170 % en glissement annuel, après + 194 % sur un an au second semestre 2006.

La pierre est destinée à parer non seulement les belles locales, mais aussi celles d'ailleurs, car la Chine, avec une main d'oeuvre encore bon marché, s'affirme comme un lieu de taille et de polissage prisé, y compris des compagnies étrangères.

A l'époque du maoïsme, la Chinoise avait le cheveu court, la veste de travailleuse kaki ou bleue, pas d'accessoire. Aujourd'hui, dans les magazines, deux Chinoises mondialement connues, les actrices Gong Li et Zhang Ziyi, mettent en valeur les bagues diamantées de Chopard pour l'une, les bijoux de platine rehaussés de diamants de Platinium pour l'autre.

"70-80 % des citadines attendent un diamant de leur futur mari, alors que cette pierre n'est pas traditionnelle ici", souligne Lin Qiang, dont la Bourse est l'un des vingt-six membres de la Fédération internationale des Bourses du Diamant (WFDB).

Brillant, plus que diamant, le caillou reste généralement modeste - 0,2, 0,3 carat -, tout comme les lieux abritant le coeur de ce commerce: des bureaux fonctionnels, sécurisés et sans decorum, sur deux étages d'une tour du quartier des affaires de Shanghai.

C'est que la Bourse n'est pas une vitrine de joaillier, mais un lieu d'échanges pour ses membres, 196 professionnels chinois, israéliens, belges ou indiens, cotisant 3 000 dollars par an.

Sur place, pour faciliter les transactions, sont regroupés tous les services officiels : fiscaux, commerciaux ou douaniers.

Les gros clients disposent de leurs propres bureaux. Ce sont des négociants inconnus du grand public mais approvisionnant parfois des maisons commme Cartier ou Tiffany.

Les autres se contentent de la salle commune, de ses tables et lampes de diamantaires.

Shanghai n'est pas Anvers, centre mondial du négoce de diamant, mais entend bien consolider sa montée en puissance en Asie.

Depuis la fondation en 2000 de la SDE, s'inspirant des expériences de pays comme la Belgique et Israël, la Chine a notamment baissé, en plusieurs étapes, les taxes frappant le secteur, qui favorisaient la contrebande.

Après des baisses des taxes douanières, la Chine a ramené la TVA de 17 % à 4 % en juillet dernier, et au second semestre 2006 les importations de diamants affinés ont triplé (+ 194 %), atteignant 147 millions de dollars.

"En fait il n'y a pas eu une si grande hausse ; simplement les choses sont sorties de sous la table...", estime Lin Qiang.

Au total, sur l'année, ce sont quelque 600 millions de dollars de diamants (+ 44 %) qui ont transité par la Bourse, représentant une multiplication par six depuis 2002, selon les chiffres donnés à l'époque par la presse.

Mais la Bourse n'étant chargée que du commerce des pierres et pas des bijoux, il est difficile de savoir quelle est la part véritablement destinée au marché chinois.

Par Joëlle GARRUS

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