Fin mars, les résultats fulgurants du nageur français Alain Bernard ont entrainé une controverse autour de sa combinaison Speedo, qui déséquilibrerait la compétition. Dans une lettre ouverte à la Fédération Internationale de la Natation (FINA), Arena appelle en conséquence à l’organisation d’un moratoire autour des combinaisons, les siennes inclues.

Au centre de la polémique, les combinaisons Tracer Light de Tyr ainsi que la LZR Racer de Speedo, portée par Alain Bernard. Dans sa lettre à la FINA, le PDG du groupe Arena, Cristiano Portas, rappelle qu’en l’espace de deux mois, pas moins de dix-neuf records mondiaux ont été battus, jetant le doute sur l’utilisation de combinaisons qui, selon certains, offriraient une flottaison et une stabilité accrues.

Problème : un nageur se stabilisant plus haut dans l’eau que ses concurrents est nettement moins freiné dans ses mouvements, lui offrant de fait un avantage certain. Une raison pour laquelle l’ajout de matériaux flottants sur les combinaisons est interdit par les règles d’homologation de la FINA, car « un équipement sport doit libérer la puissance d’un athlète, mais il ne doit pas l’améliorer ».

« L’heure est maintenant venue pour la FINA de trouver une solution efficace au conflit qui entame la crédibilité des compétitions de natation, ainsi que de ses autorités de régulation, clame Cristiano Portas dans sa lettre ouverte. Un examen irréprochable et transparent de ces matières, ainsi qu’une minutieuse appréciation des procédures de validation est urgent ».

Un positionnement à cent lieux des discours entendus depuis plusieurs semaines du côté des marques impliquées qui, en toute logique, ne peuvent qu’être que satisfaites des critiques faites autour de combinaisons trop efficaces.

Retrouvez ici la lettre ouverte de Cristiano Portas :
http://www.mediaconseilpresse.com/document/dp/lettre-ouverte-fina.pdf