Publicités
Par
AFP
Publié le
9 oct. 2013
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Arnaud Montebourg visite l'usine historique de Courrèges

Par
AFP
Publié le
9 oct. 2013

Paris (AFP) - Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a lancé lundi la "course contre la montre" du "made in France", en appelant les chefs de projet des 34 plans de relance industrielle à lui présenter "une feuille de route" d'ici Noël.

Photo issue du Twitter d'Arnaud Montebourg


"Notre stratégie est de lutter contre le temps", a affirmé Arnaud Montebourg lors de la présentation à Bercy des responsables des 34 filières, parmi lesquels figurent Carlos Ghosn, le numéro un de l'alliance Renault-Nissan, et Thierry Breton, PDG de la société de services informatiques Atos.

"Ces 34 plans sont autant de courses contre la montre", a ajouté le ministre qui a demandé aux responsables des filières "d'écrire une feuille de route" et "de la présenter avant la Noël". "Plus ce sera vite fait, plus nous aurons des chances d'être prêts", a-t-il ajouté.

Outre Carlos Ghosn, qui n'était pas présent à la réunion, et Thierry Breton, "l'équipe" de Arnaud Montebourg regroupe les dirigeants d'importants groupes français comme Antoine Frérot, PDG de Veolia, le numéro un mondial de l'eau et des déchets, ou Paul Hermelin, le patron de Capgemini (conseil et services informatiques).

"C'est la bataille du +made in France+ que nous faisons ici", a lancé le ministre pour galvaniser ses troupes, parmi lesquelles figurent également des représentants de sociétés comme PSA, Airbus, Saint-Gobain, Alcatel-Lucent ou Gemalto.

"Un tiers des filières concernent l'économie numérique", s'est félicitée pour sa part Fleur Pellerin, ministre de l'Innovation et des PME, qui a participé à la présentation aux côtés de Arnaud Montebourg et de la ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay.

"Dans la bataille du +made in France+, tout le monde peut prendre sa part, en fonction de ses moyens. Chacun peut apporter quelque chose, c'est une oeuvre collective, c'est une cause nationale", a plaidé à nouveau le ministre du Redressement productif lors d'un déplacement dans l'après-midi à Pau, sur le site historique de l'usine Courrèges reprise en 2011 par deux entrepreneurs français pour relancer la marque emblématique des années 1960-70.

"Il y a partout des forces extraodinaires d'entrepreneurs qui innovent, qui réinventent, et qui imaginent pour leur entreprise, et donc pour la France, des succès pour l'exportation et donc des emplois sur notre territoire", a insisté Arnaud Montebourg, en saluant le "travail de transmission" réalisé sur le site palois rénové, créé en 1972 par le fondateur de la marque André Courrèges et qui après plusieurs années de vicissitudes, compte désormais une vingtaine d'employés.

Le président François Hollande a présenté le 12 septembre, "34 plans de bataille" industriels pour "hisser la France au meilleur niveau de la compétition mondiale".

L'Etat interviendra à travers la législation, les moyens fiscaux, les commandes, mais aussi avec des financements publics comme le Plan d'investissements d'avenir. Au total, 3,7 milliards d'euros d'argent public pourraient être consacrés aux plans, avec l'objectif que l'investissement privé prenne le relais à un niveau supérieur.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.