Auteur :
Olivier Guyot
Olivier Guyot
Publié le
1 sept. 2011
1 sept. 2011
Ben Sherman digère mal le coût des matières premières
Auteur :
Olivier Guyot
Olivier Guyot
Publié le
1 sept. 2011
1 sept. 2011
Depuis son arrivée à la tête de Ben Sherman, Pan Philipou a considérablement réduit la voilure de la marque britannique pour redéfinir les fondamentaux. La marque du groupe Oxford Industries a ainsi vu ses ventes nettes passer de 23 millions d’euros (32,5 millions de dollars US) au deuxième trimestre en 2008 à 13 millions d’euros sur la même période l’an passé. Cette cure drastique est liée au repositionnement de la marque et aux nouveaux liens tissés avec son réseau de vente multimarque. Celle-ci a ainsi réduit ses pertes opérationnelles de 1,4 million d’euros sur le second trimestre en 2008 à 0,4 million en 2010.
Vitrine dédiée à la nouvelle ligne premium Plectrum - Photo Ben Sherman |
Mais à l’occasion de la parution des résultats du second trimestre 2011, clos au 30 juillet, Oxford Industries, qui compte aussi les marques américaines Tommy Bahama et Lilly Pulitzer, a vu la perte opérationnelle de Ben Sherman se creuser à nouveau. Sur le trimestre, la marque enregistre une progression de chiffre d'affaires de 14% à 14,6 millions d’euros et des pertes opérationnelles de 1,2 million d’euros.
La direction d’Oxford Industries associe ces pertes à l’augmentation des coûts des matières premières et valide au passage la stratégie de montée en gamme de Ben Sherman. En effet, la marque vient de lancer sa collection premium Plectrum (qui occupe une vitrine complète des magasins Selfridges à Londres), qui se situe dans une gamme de prix que la direction souhaite voir se développer.
Pour ce faire, Oxford Industries réitère sa confiance dans l’équipe de Pan Philipou et notamment dans les capacités d’Adrian Ward-Rees, le tout récent directeur commercial, à mener la stratégie commerciale globale de la marque.
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