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Publié le
21 juin 2007
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Bernard Arnault en négociation exclusive pour racheter Les Echos

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AFP
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21 juin 2007

PARIS, 21 juin 2007 (AFP) - LVMH a confirmé jeudi 21 juin être en négociation exclusive avec Pearson pour le rachat des Echos, provoquant une forte opposition parmi les salariés du quotidien économique et une vive inquiétude chez ceux de son concurrent La Tribune, déjà propriété de Bernard Arnault.


Bernard Arnault le 6 septembre 2006 à Paris - Photo : Jean Ayissi/AFP

Depuis plus d'une semaine circulait la rumeur d'une vente du quotidien au PDG de LVMH Bernard Arnault.

Mais l'annonce de négociations exclusives entre Pearson et Bernard Arnault n'a été faite que jeudi matin aux représentants des salariés des Echos, "sous la pression de l'autorité des marchés financiers (AMF) qui a obligé M. Arnault à communiquer", selon les syndicats.

Lors d'un CE convoqué dans l'urgence, la direction a indiqué qu'une date-butoir avait été fixée à fin novembre pour les négociations, mais que celles-ci pouvaient se conclure très rapidement, selon les syndicats.

Sans confirmer les informations de presse selon lesquelles LVMH aurait mis environ 250 millions d'euros sur la table, la direction a indiqué que le prix proposé par LVMH était "assez important pour que Pearson soit obligé de rendre l'offre exclusive et de la soumettre à ses actionnaires", ont-ils ajouté.

Dans un communiqué diffusé à l'issue du CE, LVMH a tenté de rassurer les salariés des Echos qui s'étaient mis en grève mardi pour protester contre l'hypothèse d'un rachat par Bernard Arnault.

LVMH y affirme qu'il "attache une grande importance à l'indépendance éditoriale qui contribue à la crédibilité, la légitimité et donc au succès de tout organe de presse" et indique qu'il incluera dans l'accord de vente "des dispositions de nature à assurer cette indépendance".

L'annonce a provoqué un coup de tonnerre chez les salariés des Echos, mais aussi chez ceux de son principal concurrent La Tribune.

Le groupe de Bernard Arnault leur a en effet annoncé la convocation d'un comité d'entreprise extraordinaire le 26 juin pour "analyser les conséquences" d'un rachat des Echos, laissant craindre une fusion ou une cession.

Chacune de leur côté, les deux rédactions se sont réunies en assemblée générale.

Réitérant leur opposition au rachat par Arnault, les salariés des Echos ont décidé de faire paraître le journal vendredi pour détailler la situation dans ses colonnes et expliquer leur position par la voix du directeur de la rédaction.

Une nouvelle assemblée générale devrait être réunie vendredi, le personnel "se réservant la possibilité d'entamer d'autres actions".

Du côté de La Tribune, les salariés ont mandaté les élus du CE pour qu'ils déclenchent un droit d'alerte.

Ils réclament également "l'ouverture de négociations immédiates" pour mettre sur pied "des systèmes juridiques destinés à préserver l'indépendance de la rédaction à l'égard de tout actionnaire".

Ils demandent aux autorités de la concurrence de se saisir du dossier, craignant qu'en rachetant le numéro un de la presse économique LVMH "choisisse de revendre le numéro deux à un investisseur fragile de façon à affaiblir la concurrence".

Par ailleurs, les élus du CE, les délégués syndicaux et la Société des journalistes (SDJ) des Echos ont décidé de créer avec les délégués syndicaux de La Tribune une "coordination qui mettra en oeuvre les actions appropriées pour faire échec" au projet de LVMH.

Les élus du CE et la SDJ de La Tribune n'ont pas souhaité en faire partie, estimant notamment que les deux titres n'avaient pas les mêmes intérêts.

Par Bénédicte REY

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