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18 nov. 2009
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Beyrouth veut redevenir une vitrine du luxe du Moyen-Orient

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AFP
Publié le
18 nov. 2009

BEYROUTH, 18 nov 2009 (AFP) - Détrôné par Dubaï au fil des ans, Beyrouth compte redevenir une destination privilégiée pour le luxe au Moyen-Orient, avec l'implantation de grands noms tel Dior ou Louis Vuitton, et des "souks" modernes qui offriront le nec plus ultra du shopping.


Beyrouth, qui compte redevenir une destination privilégiée pour le luxe au Moyen-Orient

"Le luxe grignote davantage d'espace et s'étend comme une tâche d'huile", dit Guillaume Boudisseau, de la société de conseil immobilier Ramco à Beyrouth.

Le centre-ville inaugurera prochainement ce qui était, il y a 20 ans, un champ de bataille en pleine guerre civile: ses anciens souks populaires, reconstruits par le géant immobilier Solidere dans une version plus sophistiquée pour plus de 100 millions de dollars.

Aux côtés de marques grand public, ces souks --400 projets de magasins, dont 49 de bijoux--, compteront des enseignes tel Yves Saint Laurent, Chloé, Burberry ou Vivienne Westwood.

Ils jouxtent les rues Foch et Allenby, sortes d'avenue Montaigne ou de Sloane Street, qui accueilleront également de nouvelles marques de luxe.

"Le centre-ville est le passage obligé pour le luxe au Liban", constate M. Boudisseau, en référence aux marques déjà implantées telles Armani, Berluti, aux maisons de célèbres couturiers libanais comme Elie Saab et Zuhair Murad, et aux appartements à plus d'un million de dollars du front de mer, où se dressent les hôtels les plus chers du Liban.

"Beyrouth va devenir une destination de choix jusqu'à récupérer sa place d'ici à deux ans", avance Tony Salamé, PDG d'Aïshti, le groupe libanais qui a le plus de contrats de franchise dans le luxe.

Selon lui, le marché à Beyrouth augmente à près de 15% en rythme annuel, avec des clients n'hésitant pas à dépenser jusqu'à 200.000 dollars par saison.

Surnommé le "Paris du Moyen-Orient" dans les années 1950-60, Beyrouth s'est imposé de nouveau comme la vitrine du luxe dans les années 90, malgré le marasme économique.

Mais avec l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri en 2005, qui a plongé le pays dans une période d'instabilité, Dubaï a nettement pris le dessus grâce à des investissements qui ont fait exploser le nombre de boutiques de luxe.

Aujourd'hui, la crise mondiale qui a frappé de plein fouet les pays du Golfe pourrait changer la donne.

"Nous avons une chance de reconquérir la première place car Dubaï a souffert énormément, même s'il reste numéro un en termes de volume et de pouvoir d'achat", souligne M. Salamé. "Sa clientèle, des millionnaires russes qui faisaient entre 60 et 65% des chiffres d'affaires, a disparu".

Mais, rappelle M. Boudisseau, atteindre cet objectif nécessite une stabilité dans le pays en vue d'attirer les investissements et développer un marché capable de rivaliser avec celui de Dubaï.

Et la capitale libanaise a un atout de taille, celui de l'image.

"Pour les Arabes, notre capitale reste la fenêtre sur tout ce qui est branché", dit M. Salamé, dont le groupe a investi 15 millions de dollars dans une quinzaine de nouvelles boutiques.

Les magasins de luxe se situent dans des ruelles piétonnes élégantes avec une architecture qui date du mandat français (1923-1943).

"C'est de l'ancien rénové qui donne un charme particulier, un cachet qu'on ne retrouve pas dans le Golfe, où c'est plus aseptisé", souligne M. Boudisseau.

"C'est très moderne et intime en même temps", affirme Wafa al Ayouti, une riche touriste égyptienne, en sortant d'un magasin de luxe.

"C'est comme Paris!", s'écrie sa mère, les bras chargés de paquets.

Pour Fadwa, une Emiratie, les souks aux arcades en bois sont "le New Dubaï, en plus beau".

Mais certains ont la nostalgie des temps révolus.

"Ce ne sont plus les souks populaires de ma jeunesse", dit Randa abi Rjaili, mi-triste, mi-admirative.

"Ils ont gardé les noms des ruelles, mais je ne m'y retrouve plus. Je me sens plus en Europe qu'à Beyrouth", lâche-t-elle.

Par Rana MOUSSAOUI

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