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Reuters
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Publié le
16 déc. 2009
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Cacharel n'ouvrira pas son capital malgré ses déboires
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16 déc. 2009
16 déc. 2009
PARIS (Reuters) - Le groupe de mode français Cacharel n'ouvrira pas son capital malgré ses difficultés à financer un plan social qui aboutira au départ de deux tiers de ses employés et à un bouleversement de son modèle économique, a déclaré à Reuters son P-DG et fondateur Jean Bousquet.
Le Liberty, imprimé phare de Cacharel, ici la collection été 2009 |
A l'instar de nombreuses entreprises du secteur du luxe et de la mode comme Christian Lacroix, Cacharel va mettre un terme à ses activités de production et se consacrer principalement à la gestion de ses licences.
Le groupe a notamment signé des accords avec le papetier Clairefontaine, ou le groupe textile Eminence.
"On n'ouvre pas le capital, ce n'est pas envisagé", a souligné Jean Bousquet qui possède 80% du capital et a bon espoir de boucler un financement bancaire début janvier.
"Nous n'avons pas de dette, pas de découvert", a-t-il fait valoir, précisant que Cacharel devrait perdre neuf millions d'euros en 2009 sur un chiffre d'affaires de 20 millions, avant de renouer avec les bénéfices en 2010.
Sur les pertes attendues en 2009, six millions d'euros sont imputables au financement du plan social qui doit s'étaler jusqu'en octobre 2010 et coûter environ 100 des 150 emplois de l'entreprise.
Jean Bousquet dit avoir souffert de la crise dans le cadre de sa recherche de financement mais envisage un avenir prometteur une fois qu'elle sera passée.
"Les marques vont avoir énormément d'importance à la sortie de la crise. Le marché reviendra à des collections accessibles, portables et classiques", juge le fondateur de Cacharel.
Avec la contribution de Julien Ponthus, édité par Jean-Michel Bélot
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