10 868
Fashion Jobs
VEEPEE
Key Account Manager Diy - CDI - F/H/x
CDI · SAINT-DENIS
GROUPE IKKS
CDI Coordinateur de Collections - H/F
CDI · PARIS
DECATHLON
Circularity - Sustainability Director : Extended Producer Responsibility- United
CDI · LILLE
PAGE PERSONNEL
Attaché Commercial Lunetterie 31 H/F
CDI · TOULOUSE
CHANEL
High-End Assortment Junior Coordinator H/F
CDI · PARIS
BALENCIAGA
Balenciaga - lg Collection Coordinator (F/H)
CDI · PARIS
ETAM
Altrnance - Gestionnaire Logistique Export H/F
CDI · CLICHY
L'OREAL GROUP
Global Direct Sourcing Finance Controller
CDI · CLICHY
LA BOUTIQUE DU COIFFEUR
Responsable Régional(e) - Bretagne
CDI · RENNES
CARTIER
Chef(fe) de Produit Senior Marketing International Horlogerie - F/H
CDI · PARIS
VAN CLEEF & ARPELS
Opérateur Polyvalent en Joaillerie (H/F) - Les Ateliers de Châteauneuf-Sur-Isère
CDI · CHÂTEAUNEUF-SUR-ISÈRE
DECATHLON
Change Manager Traçabilité Industrielle - Trust Project
CDI · LILLE
INTERVIEW
Responsable de Salon H/F
CDI · ISTRES
FABIO SALSA
Responsable de Salon H/F
CDI · BÈGLES
FRANCK PROVOST
Responsable de Salon H/F
CDI · THOIRY
JEAN LOUIS DAVID
Responsable de Salon H/F
CDI · MARSEILLE
INTERVIEW
Responsable de Salon H/F
CDI · FIGEAC
ATELIER INTERMÈDE
Responsable de Salon H/F
CDI · SAINT-HERBLAIN
SAINT ALGUE
Responsable de Salon H/F
CDI · SAINT-HERBLAIN
LUXURY OF RETAIL
Gestionnaire de Stock - l'Oréal Outlet Villefontaine - CDI 14h - H/F
CDI · VILLEFONTAINE
ERIC BOMPARD
Préparateur de Commandes / Livreur H/F
CDI · SAINT-OUEN-SUR-SEINE
SINTEL RECRUTEMENT
Acheteur Tissus Production PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
Publicités
Par
AFP
Publié le
3 avr. 2008
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Casio torture des montres pour garantir leur qualité "made in Japan"

Par
AFP
Publié le
3 avr. 2008

TOKYO, 3 avr 2008 (AFP) - Projeter violemment des montres sur une dalle de carrelage à l'aide d'une potence et d'un mécanisme implacable, écouter le strident bruit sec émis et constater les dégâts : tel le travail quotidien d'un technicien de la firme d'électronique japonaise Casio.


Casio modèle 2008

Lui et d'autres chercheurs malmènent à longueur de journée les montres que leurs collègues se sont escrimés à rendre robustes et étanches, et ce, afin de garantir la qualité de la production et la réputation de la maison.

A en croire leur notice, les montres de la populaire gamme "G-Shock" de Casio sont parfaitement hermétiques, ne s'émiettent pas en chutant sur du béton, endurent des variations de température extrêmes et supportent sans rompre vibrations et hautes pressions.

Pour prouver qu'il ne s'agit pas d'un boniment, Casio fait subir à ses montres les pires supplices, qu'aucun client sensé n'oserait infliger à un précieux objet personnel.

La firme a aménagé dans un centre de recherches en banlieue de Tokyo plusieurs salles emplies d'engins de torture de montres, en partie développés en interne, et tous plus effrayants les uns que les autres.

Les bourreaux des lieux n'y vont pas de main morte pour vérifier si les boîtiers sortent effectivement indemnes d'expériences d'une rare brutalité.

Après la potence, les montres doivent séjourner quelques minutes à l'intérieur d'une cuve sous haute pression, recevoir des coups de marteau, se faire vigoureusement doucher, passer d'un froid sibérien à une chaleur tropicale ou rester fixées 24 heures sur une plaque de métal soumise à des vibrations d'une fréquence insoutenable.

"Chacune des montres est conçue selon des spécifications précises qu'elles doivent respecter", assure, inflexible, le directeur de la division des montres de Casio, Yuichi Masuda, à l'origine des G-Shock.

"Il n'existe pas d'autres moyens que ce type de tests pour être absolument sûrs que les techniques et matériaux sont efficaces", ajoute-t-il. La simulation informatique permet certes d'évaluer, mais pas de contrôler.

Comme de nombreuses firmes japonaises, Casio veut se distinguer des concurrents par les fonctionnalités innovantes de ses produits "made in Japan".

"Quand nous sommes entrés sur le marché des montres dans les années 1970, nous n'avions de chances d'y vivre qu'en nous différentiant totalement des acteurs existants, en utilisant l'électronique pour apporter une valeur et des fonctions supérieures", explique-t-il.

"A l'époque, les montres étaient analogiques, fragiles, des bijoux produits en petites séries et vendus chez des spécialistes. Comme nous étions avant tout une firme d'électronique, nous avons pris le contre-pied en développant des modèles numériques qui se ne cassent pas, fabriqués en volume, à bas prix et distribués dans des circuits tels que les hypermarchés", raconte M. Masuda.

"Sur le plan de la résistance, nous avons dû fixer nous-mêmes un objectif : que la montre ne se brise pas, même en tombant d'une hauteur de dix mètres sur du bitume. Las, avant d'y parvenir, il a fallu des mois de recherche et des tests à la queue leu-leu. Nous en avons fusillé, des boîtiers!", sourit-il.

Mises sur le marché en 1983, les premières montres G-Shock, "dont le design est déterminé par leurs particularités physiques", ont d'abord fait un flop auprès des Japonais parce qu'elles étaient considérées comme des produits sans valeur, selon M. Masuda.

En revanche les Américains ont d'emblée adoré, parce qu'elles n'étaient pas chères et résistantes. Leur côté massif voire grossier ne gênait pas.

Ce n'est qu'au début des années 1990 que la gamme a commencé à faire un tabac au Japon, "parce que les jeunes Japonais se sont alors inspirés de la mode des rappeurs américains qui avaient tous une G-Shock au poignet".

Depuis lors, après plus de 1 000 variantes conçues, le succès mondial des G-Shock ne se dément pas, tant auprès des filles que des garçons.

Par Karyn POUPEE

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.