AFP
22 nov. 2007
Clarins serait prêt à accueillir un investisseur à son capital
AFP
22 nov. 2007
Le Français Clarins, objet de rumeurs de rachat, ne serait pas contre l'entrée à son capital d'investisseurs qui l'épauleraient, à condition qu'ils restent minoritaires, affirme Le Figaro de jeudi 22 novembre, citant le président du groupe de cosmétiques Christian Courtin-Clarins.
Clarins campagne publicitaire 2007 |
Selon le quotidien, M. Courtin-Clarins ne nie pas être prêt à accueillir des investisseurs pour épauler son développement, à condition qu'ils restent minoritaires et que lui et son frère, Olivier Courtin-Clarins, directeur général, conservent le contrôle du conseil d'administration.
Il ne s'agirait pas de laisser entrer "quelqu'un qui met un pied dans la porte, un loup dans la bergerie", explique Christian Courtin-Clarins.
Il affirme par ailleurs que "tous les groupes sont intéressés par Clarins". "Ils nous ont fait des propositions, mais la liberté n'a pas de prix", indique-t-il, deux mois après avoir affirmé ne pas avoir reçu d'offres.
"Nous resterons maîtres chez nous", répète-t-il, soulignant que Clarins est "plutôt en quête d'acquisitions".
Christian Courtin-Clarins a également indiqué au Figaro être plutôt à la recherche d'acquisitions, précisant pouvoir mobiliser environ 800 millions d'euros.
Revenant sur les rumeurs de rachat possible de 30 % de Clarins par PPR en échange de YSL Beauté, la division parfums et cosmétiques de Gucci Group (groupe PPR), Le Figaro affirme qu'une telle opération n'aurait satisfait personne. Clarins préférerait s'allier avec un groupe plus important que YSL Beauté, de la même taille que lui.
Jeudi 22 novembre vers 09h20 (08h20 GMT), l'action Clarins perdait 4,31 % à 59,95 euros dans un marché parisien en hausse de 0,37 %.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.