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11 juin 2010
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D&A prépare sa première à Paris

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11 juin 2010

Après New York et Los Angeles, le salon Designers & Agents teste pour la première fois Paris. En marge de la Fashion Week d’octobre, il s’installera avec une trentaine de marques pur jus USA à la galerie Nikki Diana Marquardt, place des Vosges.


Dernière édition américaine du salon D&A

Présenter la création américaine à Paris, voilà l’humeur des fondateurs du salon Barbara Kramer et Ed Mandelbaum. C’est à Los Angeles en 1997, qu’ils ont démarré leur grand showroom, puis ont créé un rendez-vous à New York. Aujourd’hui, près de 1 000 marques américaines en sont "membres" et c’est le seul salon affilié au CFDA.

C’est donc la première fois que D&A foule le sol tricolore. L’objectif, ouvrir de nouvelles perspectives aux marques américaines. "Paris est l’occasion pour les marques de rencontrer des acheteurs des grands magasins parisiens, ou venus de Russie, du Japon ou encore d’Arabie Saoudite, explique Barbara Kramer. Nous avons effectué une sélection très minutieuse. Une sélection qui pourrait correspondre au mieux à ce que la création américaine offre dans son ensemble. Nous avons une double responsabilité: envers les designers et envers les acheteurs."

Et Ed Mandelbaum d’expliquer que le contexte économique outre-Atlantique a vu émerger une nouvelle vague de designers. Aux côtés des grands noms, ils se sont frayé un vrai chemin avec une offre "bis". En clair, une offre mode qui garde une signature de créateurs mais plus accessible en prix comme en style. Entre le prêt-à-porter et les accessoires, trente sont attendues et ont déjà confirmé G1, Mary Ping, Goldsign, Calleen Cordero ou encore les parfums Strange Invisible Perfumes et les lunettes Selima.


Dernière édition américaine du D&A

L’attention des organisateurs est portée jusqu’à l’aménagement de l’espace. Pas question de créer une concurrence entre les marques. Elles devraient donc être présentées "comme des compléments les unes envers les autres, explique Barbara Kramer, de manière à mettre en valeur un lifestyle."

Depuis quatre ans, ils constatent également une autre tendance: la montée en puissance d’une offre éthique et responsable. Aux Etats-Unis, chaque salon dispose de sa "green room", un espace dédié aux marques éco-responsables dont le taux d’engagement est indiqué par une feuille verte sur son stand. L’idée, permettre aux acheteurs d’être rapidement renseignés. Mais vert ou pas, le style de la marque, son histoire, ce qu’elle raconte par les collections, reste le code d’entrée. Ce qui n’empêche pas les organisateurs de constater que "le salon devient de plus en plus vert."

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