Dan Cohen (Eleven) : "Ouvrir à New York marque une étape de plus"

Life is a Joke, autant dire la vie est trop courte pour rester sérieux, avec des visages bien connus dont ceux d'Iggy Pop, de Kate Moss ou bien de Lenny Kravitz.... c'est Eleven Paris. Fondé en 2003, la marque vient d’ouvrir son capital à Naxicap Partners. Un partenaire financier qui doit aider les fondateurs Dan Cohen et Oriel Bensimon, qui restent majoritaires, avec l'aide aussi de Groupe VOG (Bash, Ella Luna...), à permettre à la griffe de passer un nouveau cap. Au programme, ouvertures à Séoul, New York mais aussi en France à Nantes ou à Lyon. Le premier nous livre ses impressions et quelques éléments de la feuille de route.

FashionMag : Que signifie pour vous cette ouverture de capital ? Une nouvelle page ?
Dan Cohen : Nous sommes assez fiers de ce que nous avons fait. Et cette ouverture est comme un aboutissement pour entamer la deuxième phase de développement qui passe par l’international et par une implantation de magasins dans les villes françaises où nous ne sommes pas encore présents comme Nice et Rennes. Cela nous met aussi une certain pression. Une petite marque qui s’installe sur le créneau des marques influentes (sourires)...

FM : En deux mots, avec les vôtres, comment définir le style Eleven Paris ?
DC : C’est une marque insouciante, rock, dans le sens où elle veut casser les codes, avec cette ligne de Life is a joke, même si elle est devenue un peu plus consensuelle. La cible, ce sont les jeunes, femmes et hommes, de 15 à 35 ans. Nous sommes rock au sens large du terme en étant ouvert aux tendances de la rue.

FM : A-t-elle besoin d’un DA mis en avant ?
DC : L‘arrivée du fonds me permettra aussi de m’entourer de créatifs et de donner des impulsions (un directeur général est en effet en cours de recrutement ndlr.) Maxime Dubois nous aide aussi régulièrement (Maxime Dubois était DA d'Eleven Paris et a monté sa structure de design ndlr.)

FM : Peux-t-on parler d’une marque parisienne, au sens où elle n’aurait pas pu naître ailleurs qu’à Paris ?
DC : Elle aurait pu naître dans n’importe quelle métropole. C’est cela la force de la marque. Et actuellement, les ventes à l’export explosent. Aux trois succursales internationales (Berlin, Londres, Bruxelles), s’ajoutera ainsi une unité à New York, dans le quartier Nolita à Manhattan, le premier décembre. Nous avions un peu sous-estimé cette ouverture, mais pour les aficionados et en interne, ouvrir à New York, cela marque une étape de plus. En France, nous visons les villes où nous ne sommes pas encore présents avec Nice ou Rennes par exemple. Mais, ensuite l'oeil est rivé sur l'export (des ouvertures sont prévues au Liban, en Corée et en Turquie notamment. Ndlr.).

FM : Et cet automne clément version été indien ?
DC : Chez nous, octobre a été plus compliqué que septembre. Mais, au final, on se maintient.

Dan Cohen (Eleven) : "Ouvrir à New York marque une étape de plus"

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