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Défilés parisiens : Ecosse et cornemuse chez Gaultier, Amérique et guitare chez Scott

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AFP
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27 févr. 2007

PARIS, 28 fév 2007 (AFP) - Jean Paul Gaultier a rendu hommage mardi soir à l'Ecosse, à la lumière de ses souvenirs d'adolescence, en proposant pour l'hiver prochain un vestiaire inspiré des tartans, sur fond de brouillard et de cornemuse.


Un mannequin présente une création de Jean Paul Gaultier le 27 février 2007 à Paris - Photo : François Guillot/AFP

L'écossais à dominante rouge ou jaune est omniprésent, se déclinant en trenchs --taille ceinturée de cuir ou flot dans les reins, sacs à dos assortis sur les épaules--, en jupes courtes ou au contraire frôlant le sol, en grands châles de laine.


Un mannequin présente une création de Jean Paul Gaultier le 27 février 2007 à Paris - Photo : François Guillot/AFP

De petites bourses noires empruntées aux hommes en kilt se portent haut sur la cuisse d'une jupe fendue, des plumes jaillissent des cheveux, la fourrure est volumineuse. Le macramé noir s'associe aux carreaux. Un long manteau aux discrets carreaux noirs et mastic mais spectaculairement orné de fourrure suscite les applaudissements.


Un mannequin présente une création de Jean Paul Gaultier le 27 février 2007 à Paris - Photo : François Guillot/AFP

"J'ai toujours aimé l'Ecosse, l'Irlande et tout le Royaume Uni", a déclaré Jean Paul Gaultier à l'issue du défilé, en évoquant des souvenirs d'adolescence. "J'ai toujours été influencé par ça. (...) Aller à Londres, les punks, tout ça, ça a toujours enrichi mon imaginaire et en fin de compte c'est un petit peu une espèce d'hommage à ce que j'aime bien", a ajouté celui qui avait déjà dans le passé proposé des kilts aux hommes.


Un mannequin présente une création de Jean Paul Gaultier le 27 février 2007 à Paris
Photo : François Guillot/AFP

"J'ai voulu faire des Ecossais un petit peu tribaux, presque barbares", a expliqué le créateur à propos des plumes fichées dans les cheveux et des visages grillagées par des masques-bijoux ou de maille.

Chez l'Américain Jeremy Scott, de retour sur les podiums parisiens, la cornemuse cède la place à la guitare, au disque microsillon, au juke-box qui s'impriment joyeusement sur des vêtements juvéniles et pleins d'humour.


Une robe de Jeremy Scott présentée lors des défilés automne-hiver 2007/2008 à Paris, le 27 février 2007
Photo : Pierre Verdy/AFP

Des notes de musique parsèment une mini-robe jaune à zips, une jambe d'un pantalon blanc est envahie par le manche d'une guitare. Une mini-jupe joue les disques microsillons, ondulant autour de la taille, avec sur le devant l'inscription "Side A". ("face A"). Ailleurs deux disques noirs masquent la poitrine.

Des soucoupes volantes et planètes échappées de dessins animés, un chien rose à la Jeff Koons ornent jupes courtes et blousons. Une longue robe de vinyle rose bubble-gum emprunte à la carrosserie d'une voiture des rayures argentées de pare-choc et des disques comme des phares qui voilent à peine les seins. Les escarpins se portent avec des socquettes blanches.

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