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Dim : accord sur le plan social validé, 300 postes supprimés

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21 déc. 2006

DIJON, 21 déc 2006 (AFP) - La CFDT, l'Unsa et la CFE-CGC de Dim ont signé un accord négocié depuis plusieurs mois avec la direction sur le plan social qui implique la suppression de 300 emplois dont 177 pourront être des départs en pré-retraite, a-t-on appris jeudi 21 décembre auprès des syndicats et de la direction.


Des salariés de l'usine Dim de Bourbon-Lancy manifestent le 16 mai 2001 à Autun pour protester contre la menace de fermeture de l'usine - Photo : Cyril Villemain/AFP

FO et la CGT ont refusé de signer cet accord, au motif que la prime de départ est trop faible, selon FO.

La CFDT étant majoritaire chez Dim, l'accord a pu être validé. "Les acquis obtenus grâce aux salariés mobilisés s'inscrivent bien dans l'objectif zéro chômeur", selon le syndicat.

Le 15 mai, la direction de DBApparel, qui possède les marques de lingerie Dim et Playtex, avait annoncé la fermeture et la suppression de 450 postes sur 2 500 en France, dont 400 concernaient Dim selon les syndicats, et la fermeture du site de Château-Chinon (Nièvre).

Quelque 300 postes devraient être finalement supprimés, du fait des départs volontaires intervenus depuis, des salariés en CDD qui ne seront pas renouvelés et de quelques créations de postes dans les secteurs de la recherche et de l'innovation.

Sur les 300 salariés concernés, 177 sont éligibles au dispositif de pré-retraite et les autres pourront être accompagnés pour un éventuel reclassement.

Les négociations ont été "difficiles, tendues, voire conflictuelles", avec le blocage des sites d'Autun (Saône-et-Loire) durant plusieurs jours, "face à une direction qui se retranchait derrière des arguments financiers et un gouvernement fort absent dans les mesures", a précisé la CFDT dans un communiqué.

Le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, accusé aussi par les élus socialistes de Bourgogne d'avoir "lâché" les salariés de Dim en reportant une réunion, s'en est défendu mardi à l'Assemblée nationale et a ajouté que "Le rôle de l'Etat c'est d'être un garant en amont et, en aval, nous serons les garants de l'application de cet accord (entre direction et syndicats) et de la revitalisation" du bassin d'emploi.

"Nous espérons obtenir un soutien du gouvernement qui, pour l'instant, se contente d'observer", a insisté la CFDT.

Les procédures légales d'information et de consultation sur le "plan de sauvegarde de l'emploi" doivent débuter en janvier. Le groupe paritaire de négociation syndicats-direction se réunira jusque fin mars pour examiner la "gestion prévisionnelle des emplois et des compétences", qui s'adresse aux salariés restant dans l'entreprise.

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