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Emanuele Levi (360 Capital Partners) : « Le modèle économique de ChicTypes a déjà fait ses preuves »

Publié le
2 sept. 2015

Le fonds 360 Capital Partners participe à l’investissement de 4 millions d’euros dans la société ChicTypes. Emanuele Levi, partner de la société d’investissement, explique ce choix.

Fashionmag.com : Pourquoi avoir participé à cet investissement de 4 millions d’euros dans ChicTypes ?

Emanuele Levi : C’est une combinaison entre le profil d’une équipe qui nous a convaincu et un modèle économique qui a déjà fait ses preuves. Sur ce concept, en Allemagne, il y a déjà deux acteurs qui réalisent plusieurs dizaines de millions d’euros. Cela se développe aussi en Scandinavie. Nous pensons qu’il y a un marché à prendre.

Emanuele Levi - DR


FM : Récemment, plusieurs acteurs de l’e-commerce, dont Sojeans, que vous aviez soutenu, ont dû cesser leur activité. A chaque fois, les coûts d’acquisition clients étaient pointés du doigt. Pourquoi pensez-vous que ChicTypes peut mieux faire ?

EL : ChicTypes a mieux validé son modèle, avec une façon très différente de mêler l’aspect transactionnel et l’aspect services. Le service de style et la livraison à domicile créent un lien plus fort. Mais une fois que le client est acquis, tout l’enjeu pour l’entreprise est de le fidéliser.

FM : En Europe, quel est le potentiel de ce canal de distribution ?

EL : C’est un point intéressant. S’il y a des acteurs de ce marché, ils sont tous dans leur première phase de développement. En Allemagne, par exemple, le n°1 assoit son leadership grâce à la pub télé. Mais c’est une approche compliquée car il faut se poser la question du nombre de clients que l’on arrive à convaincre et à qui on explique correctement le concept. Combien seront prêts à quitter le shopping classique pour recevoir un vrai conseil ? Le niveau d’adhésion des hommes reste l’inconnue et le pari de ce concept.

FM : En tant qu’investisseur, vous continuez donc de miser sur l’e-commerce ?

EL : Au niveau du textile, il y a beaucoup d’acteurs et beaucoup d’offres. Bien plus qu’il y a dix ans. Il n’est pas facile de bâtir des modèles pérennes, que ce soit dans l’homme ou la femme, avec l’expérience client et un bon niveau de services. Dans ce domaine, il faut aujourd’hui apporter des modèles en rupture avec le passé. En revanche, on voit qu’il existe des domaines, comme l’automobile, où nous avons investi avec Aramis Auto, dans lequel les services sont encore à construire. Nous continuons donc de rechercher des opportunités avec notre fonds.

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