En 2006, les montres de luxe ont dopé le marché de la bijouterie-horlogerie

PARIS, 5 fév 2007 (AFP) - Les montres de luxe, les bijoux en or ornés de diamants et la vogue persistante des bijoux en argent ont soutenu l'an dernier le marché de la bijouterie-horlogerie dont le chiffre d'affaires a augmenté de 2 % par rapport à 2005, selon les chiffres communiqués par la profession..

Mais l'exceptionnelle progression des ventes de pièces d'horlogerie haut de gamme a permis une hausse de 2 % du chiffre d'affaires, à 5,2 milliards d'euros contre 5,1 milliards en 2005, a annoncé dans un communiqué le CPDHBJO (Comité professionnel de développement de l'horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie et de l'orfévrerie).

Le marché, qui a enregistré un très bon mois de décembre, a été tiré vers le haut par le secteur de l'horlogerie, dont les ventes, à plus de 1 milliard d'euros, ont atteint un niveau record.

Le succès des montres haut de gamme ne se dément pas : pour les pièces vendues entre 1 000 et 2 999 euros et pour celles dont le prix dépasse les 3 000 euros, les ventes en valeur ont augmenté de 20 % l'an dernier, note le CPDHBJO.

Les montres dont les prix évoluent entre 100 et 299 euros ont elles aussi enregistré des ventes significatives, en hausse également de 20 %.

Le chiffre d'affaires des bijoux en or (avec ou sans pierres) est également resté stable, après une baisse en 2005. Mais les ventes ont baissé de 9 % en volume.

Les consommateurs continuent à privilégier les bijoux sertis de diamants et s'intéressent à nouveau aux perles de culture, notamment à celles cultivées à Tahiti.

La tendance reste favorable pour les bijoux en argent avec des ventes ayant atteint l'an dernier plus de 500 millions d'euros. Si les bijoux fantaisie ne font plus recette, ceux en acier font une belle percée ainsi que ceux destinés aux hommes, constate le CPDHBJO.