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Les echos
Publié le
13 août 2010
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Estée Lauder relance une offensive commerciale

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Les echos
Publié le
13 août 2010

Estée Lauder est de retour. La restructuration en cours portant ses fruits et le marché américain se redressant, le groupe new-yorkais spécialisé dans les cosmétiques assez haut de gamme entend se montrer plus agressif sur le terrain commercial.

Estée Lauder
Estée Lauder - Bronze Goddess Eté 2010

Il compte en particulier muscler ses investissements en publicité et en marketing ces prochains mois, a indiqué hier son patron, Fabrizio Freda. Son objectif : croître plus rapidement que l'ensemble du marché des cosmétiques dits « de prestige ».

Le groupe, concurrent de L'Oréal, souhaite évidemment profiter ainsi de l'amélioration de la conjoncture dans la distribution américaine, toujours son premier marché. Mais il entend aussi capter une partie de l'essor de pays comme la Chine.
Des efforts payants

Connu pour ses marques Estée Lauder, Clinique, Origins ou encore La Mer, le groupe a largement taillé dans ses coûts ces derniers mois. Face à la crise, il avait annoncé une vaste réorganisation et la suppression de 6 % de ses effectifs, soit 2.000 postes. Les frais de restructuration avaient lourdement pesé sur les comptes de l'exercice 2008-2009. Mais les efforts n'ont pas été vains. Ils ont permis à Estée Lauder d'économiser 364 millions de dollars durant l'exercice achevé fin juin, selon les chiffres diffusés hier.
Le groupe peut ainsi afficher des résultats bien meilleurs qu'il y a un an. Le bénéfice net annuel a plus que doublé, à 478 millions de dollars. Quant à la marge opérationnelle, tombée il y a un an à seulement 5,7 % des ventes, elle est désormais remontée à 10,1 %, un niveau voisin de celui dégagé avant la crise. Le groupe a notamment cessé de perdre de l'argent dans les parfums.

Le chiffre d'affaires est lui aussi reparti sur une pente ascendante. Il a augmenté de 6 %, à 7,8 milliards de dollars, après une chute de 7 % lors de l'exercice précédent. Un mouvement tiré par l'Asie, où les ventes en valeur ont grimpé de 16 % en un an, alors qu'elles ont stagné dans la zone américaine.

Pour le nouvel exercice, le groupe reste toutefois prudent. Il table sur un chiffre d'affaires en hausse de 3 % à 6 %, et un bénéfice net qui augmenterait d'un maximum de 20 %.

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