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Publié le
21 avr. 2009
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Etats-Unis : faillite du numéro 2 des centres commerciaux

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AFP
Publié le
21 avr. 2009

WASHIGTON (AFP) - L'immobilier commercial américain a connu une faillite retentissante, avec le dépôt de bilan du deuxième gestionnaire de "malls" du pays, General Growth Properties, victime de l'effet conjugué de la crise du crédit et de la chute de la consommation.


Centre commercial aux Etats-Unis - Photo : AFP

Le groupe basé à Chicago (nord des Etats-Unis) et 158 de ses 200 centres commerciaux ont demandé à bénéficier des dispositions du chapitre 11 de la loi sur les faillites, qui permet à une entreprise de se restructurer à l'abri de ses créanciers.

Depuis plusieurs mois le groupe inspirait une très grande méfiance aux investisseurs: l'agence Standard and Poor's l'avait classé en mars parmi les émetteurs en défaut de paiement, et la capitalisation boursière du groupe s'était effondrée de 97% en un an, pour tomber à 329 millions de dollars.

General Growth était l'archétype du groupe surendetté, expliquait dès octobre la maison de courtage Nicolaus Stifel, et semblait une victime toute désignée de la crise du crédit.

"Les problèmes (du groupe) sont essentiellement dues à des acquisitions reposant trop sur l'endettement ces cinq dernières années", expliquait alors l'analyste David Fick.

Le directeur opérationnel Tom Nolan a assuré jeudi que c'était uniquement le niveau d'endettement et l'impossibilité de renégocier à temps les remboursements arrivant à échéance qui avaient acculé le groupe a déposé son bilan.

"Notre modèle d'affaires est bon", a-t-il assuré lors d'un entretien à la chaîne de télévision CNBC, en vantant un taux d'occupation de ses magasins de 92,5%, et des baux longue durée non soumis à renégociation.

Mais GGP est aussi exposé à la crise du tourisme, car il a fait de lourds investissements de prestige à Las Vegas, notamment dans l'hôtel-casino The Venetian (propriété de Las Vegas Sands, un groupe dont l'action a perdu 92,5% en un an), sur lesquels il est en défaut de paiement.

La dette du promoteur s'élève à 27 milliards de dollars, alors que les actifs mentionnés par General Growth dans sa demande de dépôt de bilan couvrent seulement 24 milliards de dollars, a rapporté le Wall Street Journal.

Le groupe "s'efforcera d'émerger de la procédure de faillite aussi vite que possible en mettant en oeuvre un plan de restructuration qui préserve les opérations nationales de l'entreprise", a-t-il expliqué dans un communiqué.

Mais sur le site d'analyse financière 247WallSt.com, l'analyste Douglas McIntyre craignait un effet domino.

D'une part parce que les investisseurs se méfient des propriétaires de centres commerciaux qui ont pour clients des détaillants essuyant de plein fouet la crise de la consommation, dans l'habillement, dans l'électronique ou les jouets. D'autre part parce que ces groupe ont aussi bien souvent un gros portefeuille d'immeubles de bureaux dont les taux d'occupation baissent.

"Les centres commerciaux ne sont que la partie émergée de l'iceberg de l'immobilier commercial", relevait M. McIntyre.

Selon lui, "de grands immeubles de bureaux dans les plus grandes villes du pays ont un taux croissant de locaux vides et de nombreux locataires en arriéré de loyer, ou, pire, en défaut".

General Growth, dont le chiffre d'affaires était ressorti à 3,4 milliards de dollars l'an passé, a indiqué avoir déjà reçu l'engagement d'une ligne de crédit d'environ 375 millions de dollars de la part du fonds d'investissement Pershing Square Capital Management, déjà actionnaire de l'entreprise.

"Les activités quotidiennes de l'ensemble des centres commerciaux du groupe, ainsi que celles concernant ses autres propriétés, se poursuivent normalement", a-t-il précisé.

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