Euratex affiche son soutien au traité ACTA

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
7 févr. 2012

Alors que 22 pays de l’Union Européenne signaient il y a quelques jours l’Anti Counterfeiting Trade Agreement (ACTA), le groupement professionnel Euratex annonce son soutien à cet accord international.

La Pologne et la République Tchèque font d’ores et déjà machine arrière face au traité. Ce dernier soulève de nombreuses manifestations dans le monde en raison des mesures visant à lutter contre le téléchargement illégal de biens culturels. Mais pour Euratex, le texte ne peut être que bénéfique pour l’industrie du textile et de l’habillement

"Face à un commerce mondial dérégulé, et au-delà des discussions sur les plus ou moins judicieuses délocalisations et restructurations menées par des entreprises dans l’attente d’un remède à leurs problèmes, repose la question de la protection du dynamisme et de la compétitivité des PME européennes", explique l’organisme. "Alors que les marques célèbres sont (trop) souvent citées pour illustrer la contrefaçon, il ne faut pas oublier que les entreprises sont aussi affectées par les millions de copies illégales".

Euratex a pour rôle de représenter l’industrie européenne du textile et de l’habillement, "à 99% composée de PME". En 2010, le secteur comptait 149 000 entreprises pour 172 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1,9 million d’employés.