Fuego veut accélérer aux Etats-Unis et en Asie

Auteur :

Anaïs Lerévérend

Publié le
20 janv. 2017

Fuego veut passer un nouveau palier à l'international. Fondée en 1980, la maison marseillaise de mode féminine milieu/haut de gamme, qui réalise aujourd'hui 40 % de son chiffre d'affaires à l'export, veut progresser en ciblant notamment deux nouvelles zones : l'Asie et l'Amérique du Nord.

Elle présentait ainsi pour la première fois les collections de ses trois marques - Fuego, Fuegolita et Ananké - à Tokyo, sur le salon Mode in France, qui a fermé ses portes le 13 janvier. « Il y a évidemment un potentiel de pouvoir d'achat en Asie, et notamment en Chine, qui nous intéresse », explique Maxime Melkonian, l'un des dirigeants de l'entreprise familiale marseillaise. « Dans les années 2000, l'export représentait 60 % de nos ventes. Nous avons envie de redévelopper notre présence internationale à ce niveau aujourd'hui », ajoute-t-il. 

C'est notamment la Russie qui avait permis à Fuego d'avancer à grandes enjambées dans les années 2000. S'il s'agit toujours d'un marché très important pour l'entreprise, elle veut aujourd'hui diversifier son ancrage international. « Nous avons quelques clients à New York et nous sentons là aussi un potentiel en tant que marque française », explique Maxime Melkonian. Fuego va donc y refaire régulièrement des salons. Un agent canadien vient par ailleurs de signer avec la marque marseillaise. 

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Fabriquant 80 % de ses collections en Italie, Fuego revendique un positionnement milieu/haut de gamme qualitatif sur plusieurs segments : la tenue de cérémonie, mais aussi le quotidien avec Ananké et les grandes tailles avec Fuegolita. 500 revendeurs multimarques français sont recensés, auxquels s'ajoutent environ 700 autres points de vente à l'étranger. L'entreprise a aujourd'hui stabilisé son chiffre d'affaires autour des 10 millions d'euros. Elle sera présente comme chaque saison sur le salon Who's Next du 20 au 23 janvier.