Fusalp totalisera 20 boutiques en 2017

Auteur :

Marion Deslandes

Publié le
22 févr. 2017

Fusalp en plein renouveau. Depuis sa reprise en 2014 par Alexandre Fauvet, Sophie Lacoste et Philippe Lacoste, la marque de vêtements et accessoires de ski haut de gamme a redessiné ses frontières avec l’établissement d’un réseau de boutiques, une montée en gamme côté produit et l’élargissement de l’offre aux sports nautiques et au lifestyle.

En 2016, la griffe française née en 1952 à Annecy a ouvert de nouveaux points de vente à Paris, Lyon, Zermatt et Courchevel notamment. « Nous totaliserons 20 boutiques à l’enseigne en 2017, indique Sophie Lacoste. Des magasins gérés en propre ou en affiliation ». Fusalp s’installera même en avril à Saint-Jean-de-Luz, en partenariat. Un magasin situé dans une station balnéaire donc, éloignée de son univers montagne. Mais un choix judicieux pour la griffe, qui s’est ouverte l’an dernier aux sports nautiques avec une collection dédiée (incluant maillot de bain, combinaison de surf et t-shirts sportswear) et s’étoffant cette année.

D’autre part, la collection « randonnée », qui existait déjà au moment du rachat de la griffe, se voit quant à elle remodelée avec une empreinte lifestyle et accueille coupe-vent, parkas et autres sweats. Une orientation également plus urbaine.

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Côté wholesale, Fusalp s’appuie actuellement sur un réseau de 350 revendeurs dont environ 300 en France. A l’étranger, la marque, qui a recruté l’an dernier un directeur commercial export, renforce sa présence en Corée du Sud et au Royaume-Uni notamment, où elle intégrera prochainement les rayons du grand magasin Harrods. « Sur notre exercice 2016-2017, qui sera clos en mai, nous tablons sur un chiffre d’affaires de 11 à 12 millions d’euros, dont 20 % réalisés à l’international », ambitionne Sophie Lacoste. L’an dernier, les ventes s’élevaient à 8,5 millions d’euros, et, au moment de la reprise, à 6,2 millions d’euros.

Une belle croissance que la dirigeante attribue notamment au travail mené sur l’image et au repositionnement des gammes. « Il existait auparavant une offre située entre 300 et 700 euros le blouson, à laquelle s’ajoutait une ligne luxe au-delà de 1 000 euros, mais qui était peu visible. Nous avons choisi de recentrer le produit autour de 550 à 800 euros le modèle, pour plus de clarté, précise Sophie Lacoste. La marque possédait de très beaux fondamentaux quand nous l’avons acquise. Mais il fallait renforcer son identité et nous avons beaucoup investi dans un travail d’analyse des archives et de redéfinition des coupes ». Cet hiver, Fusalp s’est également lancée dans l’enfant, sous son nom propre. De quoi élargir encore son spectre.