Gap met fin à la pratique du travail sur appel dans ses magasins

Gap, le géant américain de la mode, a annoncé la fin de son système de travail sur appel, ou on-call shift, dans le cadre d'une amélioration de la politique de gestion des horaires de ses employés. A l'avenir, les employés en boutique de Gap connaîtront leur emploi du temps de 10 à 14 jours à l'avance.

Cette décision fait suite à l'initiation d'une enquête du bureau d'Eric Schneidermann, le procureur général de l'Etat de New York, concernant la légalité de cette pratique de travail chez 13 détaillants du secteur de la mode, dont Gap, Target, JC Penney, Abercrombie & Fitch et TJX Cos.

Le travail sur appel oblige les employés à rester disponibles pour travailler à certains horaires, avec des périodes de travail qui peuvent être annulées au dernier moment.

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Ce système permet aux détaillants d'ajuster leur main d'oeuvre sur la base de prévisions d'affluence en magasins établies par des logiciels spécialisés, réduisant ainsi les excès ou manques de personnel.

Chacune des cinq marques du groupe Gap mettront fin à ce système d'ici à fin septembre, et se sont engagées à mettre en oeuvre de nouveaux horaires de travail avant le début de 2016, a annoncé Laura Wilkinson, la porte-parole du groupe, dans un e-mail.

Au commencement de l'enquête en avril dernier, Eric Schneiderman avait déclaré que le travail sur appel violait potentiellement la loi de New York, qui impose que chaque période de travail reportée soit payée au moins l'équivalent de quatre heures de salaire minimum.

Eric Schneiderman a réagi mercredi dans un communiqué à l'annonce de Gap : « Je suis reconnaissant envers Gap pour avoir pris cette décision qui rendra l'emploi du temps de ses employés plus juste et prévisible. »

Abercrombie & Fitch a par ailleurs annoncé ce mois-ci son intention de mettre fin à sa pratique de paiement des employés par heure, alors que la marque de lingerie Victoria's Secret a fait une annonce similaire à celle de Gap en juin dernier.