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Paul Kaplan
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14 sept. 2018
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Gerry Weber double les pertes et accélère sa restructuration

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DPA
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Paul Kaplan
Publié le
14 sept. 2018

Le groupe de mode Gerry Weber, en difficulté, ne parvient toujours pas à relancer son attractivité auprès des clients. Au troisième trimestre, l'entreprise, en cours de restructuration, a réalisé un chiffre d'affaires en net déclin et ses pertes ont doublé. Gerry Weber s'est également trompé dans ses prévisions. Le groupe va donc accélérer sa restructuration, ce qui entraînera une augmentation des coûts exceptionnels. L'action a perdu jusqu'à 5 % en Bourse, prolongeant la tendance à la baisse de ces dernières années - elle est même tombée à son niveau le plus bas depuis la fin de l'année 2004.


Eva Herzigova, égérie de la marque allemande, ici pour l'automne-hiver 2018 - Gerry Weber


Au cours du trimestre clôturé le 31 juillet, le chiffre d'affaires a reculé de 11,4 %, pour s'établir à 170 millions d'euros. Outre la morosité générale du secteur de la vente au détail, le groupe Gerry Weber blâme l'été chaud, qui a freiné les appétits de la clientèle, en particulier pour la marque de moyenne gamme Hallhuber. Au total, les pertes ont doublé pour atteindre près de 11 millions d'euros, y compris les coûts du programme de restructuration en cours.

Gerry Weber souffre depuis des années de la baisse de ses ventes et de sa rentabilité. À l'instar d'autres enseignes de mode, le groupe, spécialisé principalement dans la clientèle féminine d'âge mûr, s'était longtemps concentré sur la croissance à travers ses propres magasins, en ouvrant de nombreux points de vente dans des zones défavorisées, entraînant ainsi une hausse des coûts. Depuis quelque temps, l'entreprise fait marche arrière, en fermant un certain nombre de magasins. De plus, Gerry Weber souhaite gagner en rapidité et en flexibilité dans son organisation.

En raison de l'évolution insatisfaisante de ses ventes, le groupe souhaite désormais accélérer sa transformation, explique Ralf Weber, à la tête de l'entreprise, mais concède qu'il faudra encore un certain temps « avant d'en sentir les premiers effets bénéfiques ».

En raison de la baisse plus forte que prévu du chiffre d'affaires au troisième trimestre, Gerry Weber s'est montré plus prudent en ce qui concerne l'ensemble de son exercice, qualifiant même d'« extrêmement ambitieuse » la réalisation de ses prévisions de ventes initiales, qui misent sur 830 à 840 millions d'euros. Gerry Weber estime que le résultat du groupe reste inchangé et qu'il lui manquera donc encore 10 millions d'euros pour atteindre le seuil de rentabilité. Parmi ces 10 millions, on retrouve les dépenses spéciales allouées pour la restructuration, qui coûtera plus de 15 millions d'euros, comme l'entreprise l'a expliqué. Au cours des neuf premiers mois de l'année, le groupe a déjà dépensé environ 8 millions d'euros dans ce domaine.