Guess accélère ses ouvertures de boutiques en Europe

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
28 août 2016

Dix de plus. Guess revoit ses prévisions d'ouvertures à la hausse sur le Vieux Continent pour son exercice 2016-17, qui se terminera fin janvier. Le groupe américain prévoyait 45 ouvertures sur son exercice. A l'occasion de la présentation de ses résultats trimestriels, Victor Herrero, son PDG depuis l'an dernier, a annoncé vouloir accélérer.

« Nous allons à présent ouvrir 55 magasins en propre cette année, explique le dirigeant. Environ un quart de ces boutiques sera ouvert en Russie où notre nouvelle coentreprise a commencé son activité un peu plus tôt cette année et où nos résultats sont en ligne avec nos projections. Sur le dernier trimestre, nous avons ouvert 19 magasins en Europe dont nos premiers magasins en Turquie, Irlande et Suède. En plus, nous avons renforcé nos réseaux en Italie, Espagne, Portugal, Suisse, Pays-Bas, Russie et Pologne. »

A noter que beaucoup de ces magasins sont des outlets, mais l'Europe est en effet le moteur actuel de Guess. La région est la seule à avoir vu ses ventes augmenter sur le dernier trimestre clos fin juillet. Avec 213 millions de dollars inscrits dans ses comptes, le groupe américain affiche une croissance de 7 % (+6 % avant change) par rapport à la même période l'an dernier sur le Vieux Continent, alors que son chiffre d'affaires total stagne autour de 545 millions. Son résultat opérationnel a lui aussi progressé de 5 % sur la zone, alors qu'il a fondu de 41 % au global, notamment du fait des investissement massifs sur l'Asie.

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Le développement de l'activité en Asie est en effet l'un des cinq points stratégiques du plan mis en place par le PDG. Le groupe a stoppé l'activité de sa signature G by Guess mais a avancé sur son projet d'ouverture de 65 magasins dans l'année. Sur le dernier trimestre, Guess a ainsi ouvert 16 magasins dont 10 en Chine, à Pékin mais aussi à Chengdu, Changsha, Chenzhou, Wenzhou, Chongqing, Qingdao, Shenyang et Wuxi.

En revanche, le groupe a décidé de ralentir ses ouvertures sur la zone Amériques. Il reporte au prochain exercice une dizaine d'ouvertures, ce qui lui permet de financer les 10 ouvertures européennes supplémentaires. Alors qu'il s'attendait à voir les touristes revenir en magasins et tablait sur un redressement de l'activité de ses boutiques en Amérique sur le second semestre, le groupe n'a pas perçu de relance sur ce point. Et a donc adapté sa stratégie.