Henkel France : grève levée à Cosne, poursuite à Senlis

La grève entamée mercredi 27 février sur plusieurs sites de Henkel Technologies France, filiale de l'Allemand Henkel (lessive, cosmétiques), était levée lundi 3 mars à Cosne-sur-Loire (Nièvre) et se poursuivait à Senlis et Verneuil-en-Halatte (Oise), a-t-on appris de sources syndicales.

"Des négociations ont eu lieu à Cosne-sur-Loire et le mouvement a été levé", a indiqué à l'AFP Jean-Claude Gillet, délégué syndical central CFDT, mais "le mouvement se poursuit à Senlis et Verneuil-en-Halatte, où la direction n'a toujours pas commencé de négociation" a-t-il dit.

"Le président de Henkel France est présent sur le site de Senlis depuis lundi matin, mais aucun contact n'a été pris avec nous, or nous souhaitons négocier tout de suite, mais nous préférerions avoir un médiateur", a ajouté Nellie Rochex, délégué centrale CGT.

"Nous avons déjà contacté la direction départementale du travail à ce sujet qui est d'accord pour intervenir en tant que médiateur", a-t-elle ajouté.

Les salariés revendiquent l'octroi d'une "indemnité de préjudice moral" pour compenser la perte de qualité de vie des salariés du siège de Senlis qui va être déménagé dans le Val-de-Marne, et un engagement de la direction sur la pérennité de l'entrepôt de Verneuil-en-Halatte, menacé selon les syndicats par des "projets d'externalisation".

Selon la CGT, 80 % de la soixantaine de salariés de Senlis et Verneuil-en-Halatte -hors encadrement et hors contrats temporaires - étaient en grève lundi 3 mars.