Hermès poursuit son mécénat de l’art contemporain avec Erwin Wurm

Nourris d’un même besoin d’innovation et parfois même de transgression, luxe et art contemporain entrecroisent bien souvent leur chemin. Jusqu’à soulever la question chez certains observateurs d’une éventuelle accessoirisation du second au profit du premier. Peut-être, mais chacun gagne à fréquenter l’autre. Hermès ne déroge pas à la règle et le maître sellier multiplie les initiatives pour s’affirmer sur la scène artistique moderne.

Après la H Box puis l’exposition pékinoise « The Tale of Silk », la maison de luxe accueille Erwin Wurm. Du 25 septembre au 4 octobre prochains, le paquebot du Faubourg Saint Honoré prend des airs de galerie et expose plusieurs portraits d’homme Hermès interprétés selon les vues de l’artiste autrichien.

En collaboration avec Véronique Nichanian, la directrice de la mode masculine chez Hermès, le sculpteur met en scène son célèbre « One minute sculpture ». Entrepris en 1997, le concept se base sur l’association éphémère d’une personne à un objet d’usage courant pour exacerber les liens que l’individu entretient avec le monde. De mises en scène incongrues en associations burlesques, Erwin Wurm s’est rapidement distingué par sa capacité à faire rire son public, tout en dénonçant des situations peu comiques.

Cette même désinvolture est donc attendue à travers les 14 portraits uniques présentés rue du Faubourg Saint Honoré. Jalonneront l’espace un psychanalyste, un juge, un voyageur, un puriste … L’exposition devrait ensuite voyager dans d’autres boutiques du réseau Hermès, dont celles de Francfort, de Tokyo ou encore Miami. Une manière pour Hermès

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