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Les echos
Publié le
20 avr. 2009
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Hermès réfléchit à la vente sur téléphone mobile

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Les echos
Publié le
20 avr. 2009

Parallèlement au déploiement géographique de ses boutiques Internet, Hermès réfléchit aux adaptations technologiques nécessaires pour vendre en ligne sur les "smart phones". « La technologie progresse très vite. Il faut en profiter. Montrer des objets sur un téléphone mobile nécessite par exemple d'agrandir le format des photos », explique Charles Henri Leroy, directeur de la relation clients et qui, à ce titre, supervise le marketing, les services proposés en magasins et le sur-mesure.

Quintessence du luxe à la française et défenseur de ses savoir-faire artisanaux, Hermès n'en a pas moins été pionnier en vendant ses premières cravates, carrés et parfums sur Internet dès... 2002 aux Etats-Unis, alors que la maison attendra mars 2008 pour ouvrir son site institutionnel. Un « cheminement inverse » de celui des autres marques de luxe, observe Charles Henri Leroy, « cohérent avec la stratégie de Jean-Louis Dumas et son fils Pierre Alexis, qui, dès le départ, ont vu dans le Net à la fois le moyen d'apporter un service supplémentaire à leurs clients et un outil de recrutement pour des nouveaux, qui, sans cela, n'avaient pas d'accès aux produits, la marque n'étant pas présente dans leur pays ».

Pour la partie institutionnelle, Hermès a attendu que la technique permette, via la qualité des photos et des vidéos, de montrer toutes les facettes de la maison et son histoire. Après celui des Etats-Unis, des sites marchands ont été ouverts dans les principaux pays d'Europe, la Suisse et depuis l'an dernier en Australie et au Japon. Les prix sont ceux pratiqués sur le marché considéré et l'offre des produits mis en vente est progressivement élargie, avec des différences par pays ; le site américain est le plus riche en maroquinerie et propose des montres, là ou le français vend des bijoux.

Annoncé pour bientôt, le prêt-à-porter masculin, et pourquoi pas, de la mode féminine. « Nous n'avons aucun tabou. C'est comme dans les boutiques physiques, chaque directeur fait son propre assortiment » avec toujours une « continuité multicanal » entre l'offre disponible sur la Toile et celle des boutiques.

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