Issey Miyake donne vie aux vêtements

Issey Miyake a ravi une fois de plus son public par ses recherches textiles et ses prouesses technologiques. Pour la collection printemps-été 2017, qu’il a présentée vendredi à Berçy, Yoshiyuki Miyamae, aux commandes artistiques de la marque japonaise depuis 2011, est parti de formes géométriques pour développer une garde-robe aux multiples facettes.

Des trapèzes ou triangles aux couleurs fortes s’étirent sur des robes en jersey fluctuantes décolletées dans le dos. Les bracelets sont des carrés. Un sac prend une forme de double cocon. Les sandales-sabots de toutes les couleurs semblent taillées dans un bloc rigide… laissant le talon en suspension.

Des trenchs légers aux teintes pâles sont construits par assemblage de losanges, rappelant le célèbre sac de la Maison, Bao Bao.

Le triangle se retrouve encore dans la structure de tops protéiformes, qui semblent comme se gonfler sur les corps, en mini-pochettes ou en pics à cheveux plantés sur la tête.

De longues bandes colorées pointues appliquées sur des robes sombres s’animent comme des flammèches tout autour des bassins. Les traditionnels plissés de la griffe sont enrichis cette saison de motifs tribaux.

Des sacs rectangulaires futuristes changent de motifs dans le mouvement. Développés avec l’aide de Sony Fashion Entertainment, ces « EB » (electronic bag) feront sans aucun doute un tabac l’été prochain !

Des tuniques, patchwork de plissés, semblent rebondir à chaque pas par le biais d'une technique utilisant la vapeur pour rétracter les vêtements.

Grâce à cet habile jeu de couleurs, plissés et géométries, les habits sont en perpétuels mouvements comme animés.

Issey Miyake donne vie aux vêtements

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