Olivier Guyot
14 déc. 2015
Jean-Philippe Hecquet : "Avec Sandro Homme, nous ciblons des capitales économiques comme Londres, Barcelone ou Rome"
Olivier Guyot
14 déc. 2015
Sandro vient d’inaugurer sa nouvelle boutique dédiée à l’homme dans le Marais. La marque du groupe SMCP s’est installée sur 80 mètres carrés au 21 rue des Archives. Un lieu considéré comme un flagship pour l’homme. A l’occasion de cette ouverture, Jean-Philippe Hecquet, directeur général de la marque Sandro depuis l'an dernier, fait le point avec FashionMag sur les développements de Sandro.
Fashionmag : Vous ouvrez une boutique rue des Archives, dans le Marais parisien, dédiée à l’homme. Dans l’activité de Sandro, quel est le poids de l’homme aujourd’hui?
Jean-Philippe Hecquet : Selon les marchés, l’homme représente entre 18 % et 24 % des ventes. Nous avons une croissance à deux chiffres sur l’homme depuis cinq ans. Notre idée est qu’il doit continuer de grandir en parallèle de la femme. L’homme est structuré comme la femme avec un studio dédié, deux présentations en janvier et juin et une organisation propre. Mais l’homme et la femme conservent une identité et marketing communs, autour d’un chic parisien cool et contemporain.
FM : Cette nouvelle boutique parisienne est présentée comme un flagship. Qu’a-t-elle de particulier ?
JPH : Le concept des boutiques Sandro est toujours là. On retrouve l’identité avec le marbre et le parquet que l’on a dans nos boutiques. Mais nous avons adapté ce concept avec des meubles, des cadres aux murs pour proposer un univers unique et une atmosphère chaleureuse et parisienne.
FM : Est-ce une approche que vous souhaitez multiplier ?
JPH : Pour nous, l’homme est un levier de croissance. Le développement de magasins flagships homme fait partie des opportunités. Mais nous ne les installons pas forcément sur des axes majeurs, mais plutôt dans des lieux où nous sommes à l’aise. Nous nous sommes par exemple installés dans le centre Tiakoo Li, à Pékin.
FM : Aujourd’hui, quel est le réseau de Sandro Homme ?
JPH : Nous avons 180 points de vente dont 21 boutiques uniquement dédiées à l’homme. Notre réseau est principalement en France, mais nous ciblons des capitales économiques comme Londres, Barcelone, Madrid ou Rome, avec un rythme de une à deux ouvertures par an. Nous avons aussi 68 corners dans les grands magasins en France dans les réseaux Galeries Lafayette et Printemps ainsi qu’au Bon marché, mais aussi dans les grands magasins en Europe chez Harrods ou au Corte Inglés. Nous comptons également 81 magasins mixtes et 10 sites digitaux en direct ou avec des partenaires. Nous avons ciblé trois leviers de croissance : l’expansion géographique, le digital et le développement de produits, avec l’homme, mais aussi l’accessoire.
FM : Concernant les accessoires, qu’avez-vous mis en place ?
JPH : Nous avons appliqué une approche à 360° avec un projet qui va du style au concept magasin. Nous avons décidé de nous renforcer sur deux lignes : la maroquinerie et la chaussure. Ce sont les compléments du look sur lesquels les clients et les grands magasins nous attendent. Cela offre une complémentarité à notre attractivité sur le prêt-à-porter. La première collection arrivera pour l’été 2016. Nous avons doublé les références souliers et augmenté de 20 % notre offre sacs et maroquinerie. Pour l’homme, ce sont 10 références supplémentaires qui arrivent en magasin avec des sacs à dos, des sacs pour portable.
FM : Parlons chiffres. Quels étaient les résultats de Sandro en 2014 et comment s’est déroulé 2015 ?
JPH : Les résultats du groupe ont été publiés. Je peux cependant dire que nous avons réalisé une bonne année 2015. Sur le marché français, nous avons pris des parts de marché et nous avons une belle croissance à l'international.
L'intégralité de l'interview de Jean-Philippe Hecquet sur Sandro était dans la newsletter FashionMag Premium du lundi 14 décembre.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com