Kik veut étendre l’accord sur la sécurité dans le textile à d’autres régions du monde

Auteur :

Bruno Joly

Publié le
27 mai 2013

Pourquoi cet excès d’humanisme chez Kik Textilien? La chaîne allemande discount de périphérie souhaite que l’accord sur la sécurité signé par de nombreux acteurs suite au drame industriel survenu au Bangladesh soit élargi à d’autres zones. Le discounter pense ainsi nommément au Pakistan. Dans un communiqué, la direction précise que des discussions sont en cours avec les associations comme ILO (International Labour Organisation) et des institutions. "Notre but est que, dans toutes les régions, comme par exemple le Pakistan, les standards élevés des conditions de travail, de protection contre l’incendie et de la sûreté des usines soient les mêmes", a commenté Michael Arretz, directeur de Kik en charge du management du développement durable et de la communication corporate.

Il faut dire qu’en 2012, Kik, réputé pour ses pièces très peu chères, a été dans le feu de l’actualité en Allemagne suite à l’incendie d’une usine au Pakistan. Dans le communiqué, Kik rappelle que les pièces étiquetées à son nom retrouvées dans les décombres du Bangladesh sont liées à un importateur. "Depuis 2008, nous n’avons passé aucune commande en direct auprès d’un sous-traitant basé dans le quartier du Rana Plaza [quartier de la capitale Dacca, où l'effondrement d'un immeuble a fait plus de 1 000 morts ndlr]", précise le communiqué.

Kik souhaite renforcer encore la part des commandes passées en direct auprès des fabricants. Celle-ci serait déjà au niveau mondial de 80%.