PARIS, 11 oct 2005 (AFP) - Le fabricant de chaussettes Kindy, qui a dégagé un bénéfice net stable à 2,6 millions d'euros lors de son exercice 2004/05, va développer ses achats en Asie et donner la "priorité" à la croissance externe.

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Lors de l'exercice précédent (1er juillet-30 juin), Kindy avait réalisé un bénéfice net de 2,5 M EUR, a précisé le groupe dans un communiqué.

Le résultat d'exploitation en 2004/2005 a progressé de 35% sur un an à 4,6 M EUR. Le chiffre d'affaires, déjà connu, a reculé à 50,10 M EUR contre 52,65 M EUR un an plus tôt.

Pour le prochain exercice, le groupe prévoit une "stabilisation du chiffre d'affaires consolidé", grâce au rachat en avril de la société de chaussant pour bébé Baby Love.

Les achats seront par ailleurs réalisés à 50% en Asie lors du prochain exercice, contre 30% actuellement, a indiqué le directeur financier de Kindy, Eric Garin, lors de la présentation des résultats à la presse. "Nous gagnons 20 à 25% sur le prix d'achat", a-t-il expliqué.

Actuellement, Kindy achète 55% de ses 26 millions de paires de chaussettes en Turquie, 30% en Asie (Chine et Indonésie) et 15% au Maroc, Portugal, et Italie.

La croissance externe du groupe "est notre priorité", après le rachat de Baby Love, première croissance externe de Kindy depuis son rachat de Mariner en 1996, a également affirmé le PDG du groupe, Joël Pétillon.

"On a tendance à regarder des entreprises où il y a des retournements", mais qui ne sont "pas forcément au tribunal" (en cessation de paiement), a-t-il ajouté sans plus de détails. Il a écarté tout rapprochement avec les chaussettes DD, dont il a jugé les effectifs "surdimensionnés".

M. Pétillon a indiqué avoir baissé de 15% ses prix pour "s'aligner" sur ceux de la grande distribution, où il a déploré avoir une "faible visibilité à court terme", restant "en attente du décret d'application" de la loi Galland sur les "marges arrières" consenties au distributeur par le fournisseur.

Kindy veut aussi développer ses "niches" dans les chaussettes innovantes (hypoallergéniques...) et en coton issu du commerce équitable ou coton biologique, qui représentent 20% des ventes.

Les effectifs de la société, qui compte trois marques (Kindy, Mariner, Baby Love), sont passés de 800 salariés en 1999 à 380 en juin 2004, puis 354 en juin 2005, y compris les 45 salariés de Baby Love.