L Capital, le fonds d’investissement de LVMH, vient d’annoncer une prise de participation de 35% dans la société spécialisée en montres, bijoux, lunettes et maroquinerie TWC L’Amy. TWC (pour The Watches Connection Ndlr) peut se défnir comme un spécialiste de la licence pour les accessoires de mode pour des marques. Né en 1999 à l’initiative d’Aymeric Chaumet, la société a surtout fait un bond d’activité l’an dernier quand elle a repris le lunettier français L’Amy (Chloé, Chevignon, Kenzo, Columbia, Sona Rykiel, etc.) . En 2010, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros (dont un peu moins d’un tiers à l’étranger).

TWC L'Amy est licencié lunettes de Sonia Rikyel (défilé printemps-été 2011, photo Pixel Formula)

TWC avait déjà fait l’objet d’un LBO en 2009, via Edrip (Edmond de Rothschild Investment Partners), qui sort pour l’occasion. L’entrée de L Capital a notamment pour but d’accélérer le développement des activités de TWC L’Amy à l’international, notamment en Asie.
Force est de constater que le fonds d’investissement de LVMH est cohérent dans ses choix. Sa branche L Capital Asia, dotée à sa création de 450 millions d’euros, a déjà pris des participations dans Sincere, un distributeur singapourien de montres de luxe, Emperor, un équivalent à Hong Kong, Hengdell, géant chinois du retail horloger. Il a aussi investi dans une enseigne de chaussures et accessoires de Singapour Charles & Keith . Il serait aussi présent en Inde via une participation dans une chaine de joaillerie, Gitanjali.
En France, L Capital s’était illustré récemment dans le secteur de la mode par son entrée chez SMCP, l’ensemble composé des marques Sandro, Maje et Claudie Pierlot, aux cotés de Florac, le fonds d’investissement de la famille Louis Dreyfus.