L’Ecole de la Chambre syndicale de la Couture a fait sa rentrée dans ses nouveaux locaux. Déménagée en septembre dernier, elle est désormais installée au 119 rue Réaumur. Deux fois plus grand, le nouvel espace se déploie sur 2 200 m² dans un décor imaginé par le couturier et designer Maurizio Galante.

Intérieur de l'Ecole de la Chambre syndicale de la Couture dans ses nouveaux locaux 119 rue Réaumur à Paris

Place donc à la création moderne et aux nouveaux horizons, semble signifier par le décor le hall d’accueil. Là, quelque 100 000 crayons ont été suspendus, dans une gradation de 25 couleurs. Puis les mots, "Imaginaire, Curiosité, Ecouter, Emotion, Générosité", inscrits en continu sur les murs qui mènent à l’amphithéâtre. A l’occasion de l’annonce du déménagement, Didier Grumbach, président de la Chambre, avait alors souligné qu’était "en train (de) s’établir quelque chose de naturel finalement. L’école devient plus centrale et plus visible".

Autre nouveauté arrivée avec la rentrée de septembre dernier, le cursus en quatre ans. En réponse notamment "aux nouvelles ambitions de l’école", explique Stéphane Wargnier, consultant et rédacteur-en-chef du magazine Le Monde d’Hermès et co-organisateur du contenu de cette quatrième année avec Céline Toledano. Et d’ajouter, "en déménageant, nous avons souhaité impulser de nouvelles ambitions à l’école, c’est la même chose avec cette quatrième année".


Au programme, l’entrée de cours sur l’univers de l’homme, la maille et les accessoires, ainsi que le renforcement de certains modules, notamment ceux ayant trait "au fonctionnement de l’entreprise", souligne Stéphane Wargnier. Il s’agit, entre autres choses, du marketing, de la comptabilité, de la communication, … des fonctions auxquelles les "créateurs" en herbe sont souvent mal préparés, voire étrangers et qui n’est pas sans conséquence sur la création de "leur marque".

En outre, conçue plus "professionnelle", cette dernière année accueille désormais un cycle de conférences assurées, ou non, par des anciens de l’école et issus de différents horizons. Si la liste n’est pas encore définitive, quelques noms déjà circulent comme Jean Colonna, Mathilde André ou encore Olivier Saillard.

Quant à la quatrième année jusqu’alors proposée à une dizaine d’élèves en fin de cycle, elle se transforme en cinquième année. Son objectif reste le même, un stage intensif dans une grande maison.