L'Oréal compte céder courant 2010 son usine Sanoflore, située à Gigors-et-Lozeron dans la Drôme, au façonnier français Fareva. Le groupe compte ainsi se concentrer sur la recherche dans le domaine des cosmétiques bio.

Produits Sanoflore

Rachetée par L’Oréal en 2006, Sanoflore employait à l'époque 147 salariés pour 15 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Après sa vente, l’unité de Gigors-et-Lozeron, qui emploie 60 personnes, sera transférée en 2010 à la société Fareva. Cette dernière s'est déjà engagée à en poursuivre l'exploitation pour Sanoflore et d'autres marques bio.

En outre, les installations agricoles où sont produites les matières premières et les huiles essentielles pour Sanoflore seront aussi vendues. C’est Orgarôme, filiale d'Orgasynth, un groupe familial spécialisé dans la production de matières premières d'origine végétales, qui devrait en être l’acquéreur. Six emplois sont concernés.

Ainsi allégé, l'Oréal va se concentrer sur la recherche, le développement et la commercialisation de Sanoflore. Le groupe indique qu'il a déjà triplé la superficie de son centre de recherche de Gigors-et-Lozeron (18 salariés).

Pour la CFDT, la direction poursuit avec ce désengagement son plan d'économies prévu à long terme, alors que l'unité de la Drôme n'était pas rentable.
« L'Oréal souhaite sous-traiter à terme de 10 % à 15 % de sa production, alors que ce taux n'est aujourd'hui que d'environ 7 % », indique le syndicat. Celui-ci estime que le géant de la beauté a ainsi supprimé plus de 500 emplois en France en trois ans, grâce notamment aux départs à la retraite anticipés.