8 930
Fashion Jobs
VEJA
Employee Experience Coordinator
CDI · PARIS
HERMES
CDI - Responsable Ressources Humaines - la Cate (H/F)
CDI · NONTRON
GROUPE BEAUMANOIR
Gestionnaire d'Applications/si (H/F)
CDI · SAINT-MALO
CHANTAL BAUDRON S.A.S.
Chef de Produit H/F
CDI · TOULOUSE
AIGLE
Responsable Approvisionnements Retail & Digital F/H
CDI · PARIS
EDEN PARK
Attaché Commercial Multimarques Ildf/Nord/Grand Est(H/F)
CDI · PARIS
GROUPE PRINTEMPS
Acheteur Mode Street H/F
CDI · PARIS
VILA FRANCE
Responsable Produit - Vila France
CDI · PARIS
SHOWROOM GROUP
Opérateur/Opératrice Logistique Polyvalent.e (H/F)
CDI · SAINT-WITZ
SHOWROOM GROUP
Chef de Projet Outils Logistiques - H/F
CDI · SAINT-DENIS
SHOWROOM GROUP
Responsable d'Exploitation Logistique - H/F
CDI · SAINT-WITZ
LE TANNEUR & CIE
Chargé(e) Marketplaces (H/F) en CDI
CDI · PARIS
L'ATELIER CUIR - ATC
Chargé(e) de Production
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable Ressources Humaines F/H
CDI · SAINTE-EULALIE
HAYS FRANCE
Responsable Grands Comptes H/F
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable du Contrôle de Gestion – Pôle Revenus d’Exploitation & Marges H/F
CDI · LONGJUMEAU
INTERSPORT
Commercial Clubs et Collectivités (Dép : 89-58-71)
CDI · LUNÉVILLE
RIMOWA
CDI - Senior Product Manager - Hardside - F/H
CDI · PARIS
CHRISTIAN DIOR
Gestionnaire de Stock Regional Distri Center B2B (F/H)
CDI · ORLÉANS
CHRISTIAN DIOR
Chef de Projet Evenements Visual Merchandising - Emea (H/F)
CDI · PARIS
CHRISTIAN DIOR
Responsable Financier Europe (F/H)
CDI · PARIS
RICHEMONT
Responsable Comptable et Transformation Finance (H/F)
CDI · PARIS
Publicités
Par
AFP
Publié le
19 sept. 2016
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

L'avènement du "see now, buy now" est arrivé

Par
AFP
Publié le
19 sept. 2016

Attendre des mois pour acheter des pièces présentées lors des défilés de mode peut être très frustrant. Une solution semble avoir déjà émergé avec le développement du « see now, buy now » ou « mode instantanée ».


Topshop Unique - Spring-Summer2017 - Womenswear - Londres - © PixelFormula


Tom Ford et Tommy Hilfinger ont inauguré lors des derniers défilés new-yorkais cette tendance qui consiste à vendre sa nouvelle collection aussitôt présentée au public.

Mais c'est Burberry qui a été le premier, en février, à annoncer son intention de sauter le pas. Ce que le groupe de luxe britannique va faire lundi soir, en mettant sur le marché les pièces de sa collection de septembre peu après leur présentation à la Fashion Week de Londres. Ces maisons se prévalent de la volonté de dépasser un calendrier d'un autre âge, dans un monde obsédé par l'instantanéité.

« Les consommateurs ne font pas les boutiques deux fois par an, d'une saison à l'autre. Ils ne veulent pas attendre plusieurs mois pour acheter les créations qu'ils voient et qui les intéressent sur le podium », explique une porte-parole de Burberry.

Pour le directeur artistique de la marque, Christopher Bailey, ce choix est cohérent avec le développement des applications de live streaming qui permettent aux amateurs de mode du monde entier, et plus seulement à quelques « happy few », de voir les défilés.

Une rupture radicale mais naturelle avec la tradition qui veut qu'on présente les collections une saison en avance, estime-t-il, alors que Burberry a été l'un des premiers créateurs à diffuser ses défilés en direct et que la majorité des défilés londoniens est désormais disponible en ligne.

« Négation du rêve »

Des projections en direct jusqu'aux campagnes sur les réseaux sociaux, « ceci constitue le dernier pas dans un processus créatif qui continuera d'évoluer », dit-il.

Le géant de la mode Topshop a aussi adopté le modèle, et a mis en vente 60 % de sa nouvelle collection UNIQUE immédiatement après son défilé dimanche. Afin de satisfaire un nouveau type de clientèle, a expliqué sa directrice de la création Kate Phelan au magazine Vogue. « Ils regardent les blogs, Instagram et la mode d'une autre manière, dit-elle. S'ils voient une fille avec une robe rouge, ils vont vouloir acheter cette robe rouge et ils ne comprennent pas ce que veut dire saison, ce qu'ils veulent c'est une robe rouge. »

Un raisonnement qui ne fait cependant pas l'unanimité, témoignant d'un fossé entre les Fashion Weeks de Londres et New York d'un côté et Milan et Paris de l'autre, avec des maisons comme Dior et Chanel qui estiment que la gratification instantanée va perturber le processus de création.

François-Henri Pinault, PDG du groupe de luxe Kering (Gucci, Saint Laurent, Alexander McQueen, Balenciaga), estimait ainsi récemment que « la notion de see now/wear now ou sell now est une négation du rêve, du désir ».

Cette nouvelle tendance ne suscite pas non plus forcément l'enthousiasme des petites marques qui ne disposent pas de leurs propres magasins et produisent à la commande.

La marque Temperley London, connue pour ses vêtements au look bohème, a vendu trois de ses pièces via le réseau de vente en ligne Vero après son show. Mais c'est le maximum qu'elle peut offrir sans remettre en cause sa manière de travailler, explique la créatrice Alice Termperley. « Nous ne vendons pas des choses faciles à fabriquer » et « il faudrait changer tout notre modèle économique », dit-elle.

Avec des consommateurs de plus en plus exigeants, peut-être n'aura-t-elle pas le choix longtemps, selon Magdalena Kondej, analyste mode chez Euromonitor International. « Donner aux consommateurs ce qu'ils attendent n'est pas nouveau dans le monde de la mode. Ce qui est nouveau c'est la vitesse demandée », explique-t-elle, soulignant que « les consommateurs vivent dans un monde très fluide et les marques doivent en être ».

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.