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27 janv. 2013
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La CGT accuse Albany d'avancer son redéploiement malgré les négociations

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AFP
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27 janv. 2013

LIMOGES, 25 jan 2013 (AFP) - La CGT a accusé vendredi Albany, le groupe textile américain qui a annoncé la suppression de 200 emplois sur deux sites français, d'avancer le redéploiement de son activité, malgré un gel réclamé lors d'une table ronde avec le ministre du Redressement productif.

Des salariés de la compagnie Albany-Cofpa devant la préfecture de Haute-Vienne à Limoges le 8 mars 2012. Photo: AFP/Pierre Andrieu.

Dans un communiqué, la CGT signale que le groupe américain et son partenaire français Snecma-Safran (dont l'Etat est actionnaire majoritaire à 30%) viennent d'acquérir un terrain près de Commercy (Meuse) en vue d'un futur site, un achat "aidé par le versement de fond publics".

Pourtant, selon le syndicat, lors d'une table ronde le 18 décembre sur le sort d'Albany, le ministre Arnaud Montebourg "avait insisté sur la nécessité de suspendre tout projet de création d'un site à Commercy afin de remettre à plat tout le dossier", a affirmé à l'AFP Christophe Sardin, délégué CGT du site d'Albany à Saint-Junien (Haute-Vienne).

Saint-Junien, près de Limoges (130 salariés) et Sélestat dans le Bas-Rhin (227 salariés), sont visés par les suppressions d'emplois annoncées en novembre par Albany, invoquant une "dégradation du marché des textiles industriels en Europe". Syndicats et élus locaux en ont appelé au ministre Montebourg

Parallèlement, Albany, spécialisé dans les tissages et textiles industriels, doit ouvrir un site à Commercy, en partenariat avec l'équipementier aéronautique français Safran, utilisant les tissages pour palmes de réacteurs d'avion.

Mais le plan de restructuration ne prévoit que 90 reclassements (sur les 200 postes supprimés), dans le cadre du partenariat Snecma-Safran pour le site de Commercy, lequel prévoit à terme 400 emplois (mais 200 via Albany)

La CGT s'étonne de l'avancée du projet alors que, selon M. Sardin, M. Montebourg avait affirmé à la dernière table ronde que l'Etat "ne financerait pas deux fois, d'une part via un plan de licenciements, d'autre part via la création d'un nouveau site à Commercy".

La direction d'Albany Saint-Junien n'a pu être contactée vendredi.

Une nouvelle table ronde est prévue le 30 janvier au ministère.

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