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Reuters
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20 févr. 2017
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La Chine facilite les investissements étrangers pour soutenir la consommation intérieure

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Reuters
Publié le
20 févr. 2017

Les acquisitions chinoises à l'étranger marquent le pas après deux années record, le gouvernement chinois ayant décidé de freiner les sorties de capitaux. Les acquisitions étrangères en Chine sont par contre en progression et une nouvelle réglementation devrait faciliter l'arrivée d'investisseurs étrangers dans l'Empire du Milieu.

Les investissements étrangers en Chine ont déjà atteint 7,1 milliards de dollars depuis le début de l'année - Reuters


Selon les statistiques de Thomson Reuters, les fusions-acquisitions d'origine étrangère ont atteint 7,1 milliards de dollars depuis le début de l'année (6,7 milliards d'euros), soit presque le double de l'année dernière, alors que les investissements chinois à l'étranger ont chuté de plus de 40 %, à 8,4 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros). Il est donc probable qu'en 2017 sera battu le record de 2016, lorsque les investissements étrangers en Chine avaient atteint 46 milliards de dollars (43,3 milliards d'euros).

Le commerce de détail et les biens de consommation courants représentent près de la moitié de ces transactions, loin devant l'immobilier et le secteur financier, qui dominent habituellement le classement des investissements étrangers en Chine.

Le gouvernement de Pékin tente depuis plusieurs années de rééquilibrer l'activité économique, trop dépendante des travaux d'infrastructure, de l'industrie lourde et des exportations, en faveur de la consommation intérieure. Dans ce contexte, ces investissements devraient être bien reçus, mais dans la pratique, les flux de capitaux d'origine étrangère ont longtemps été limités par la présence de nombreuses barrières à l'entrée.

Mais il semble que cela soit en train de changer. Après une période d'essai dans une de ses zones de libre-échange, le pouvoir chinois a étendu en octobre dernier à l'ensemble du territoire un nouveau programme de libéralisation. A l'exclusion d'une liste de secteurs sensibles, les investissements étrangers ne doivent plus passer par un système d'autorisation complexe.

« La direction prise par la Chine permet – à l'exception d'une "liste négative" où un contrôle plus strict est exercé – de simplifier grandement le processus de création d'entreprise ainsi que certaines transactions comme les transferts d'actions », selon Tracy Wut, associé en fusions-acquisitions au sein du cabinet Baker McKenzie à Hong Kong. « Outre la modification récente de la liste négative, il y a aussi d'autres assouplissements dans certains secteurs où le gouvernement souhaite encourager l'investissement étranger. »

CDIB Capital International Corp, qui fait partie du groupe financier taïwanais China Development Financial Holding, en profite pour saisir des opportunités. En août dernier, ce dernier a ainsi investi 200 millions de yuans pour acquérir une participation dans Tutwo, une enseigne sportive, pariant ainsi sur le développement d'activités comme la randonnée, le ski et le camping.

« Il est clair qu'il va y avoir une plus forte concentration sur la croissance domestique et la consommation constitue l'un des axes principaux », a ainsi précisé Lionel de Saint-Exupéry, le PDG de CDIB. « La consommation est encore relativement solide, mais nous ne souhaitons pas simplement atteindre une croissance moyenne, nous recherchons une hyper-croissance que l'on ne peut trouver que dans de nouveaux secteurs. »

La principale ombre au tableau, selon David Cogman, directeur chez McKinsey, tient aux valorisations élevées des actifs chinois. Les entreprises des secteurs de la consommation et des services cotées à Shenzhen et Shanghai sont valorisées à environ 30 fois leurs bénéfices, contre une moyenne de 17 à Hong Kong et 20 aux Etats-Unis, selon les données de Thomson Reuters.

Selon David Cogman, « en fin de compte, en particulier si vous êtes un fonds qui s'intéresse à de multiples marchés, vos comités d'investissement doivent décider où investir les capitaux et c'est difficile avec les chiffres que l'on observe actuellement en Chine ».

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