La Garçonnière veut sortir de Paris

Auteur :

Chenu Alexis

Publié le
21 mars 2017

La Garçonnière a déjà des envies d'ailleurs. Ouvert en février 2016 grâce à l’association de quatre marques et de leurs créateurs (Monsieur London et ses fondateurs, Valentin Goux et Thibault Fulchiron, Oncle Pape et Hugues Leproux, Apto et ses fondateurs, Victor Barbazanges et Mathieu Dupuis, Newstalk et Gaspard Hemrach), le concept store masculin du 40 rue des Petits-Carreaux (IIème arrondissement) projette d'ouvrir cette année sa seconde adresse.

En recherche intense d’une boutique à New York (comme en province, où la Garçonnière souhaite aussi s’implanter), les fondateurs entendent lancer cet été, ou à la rentrée prochaine, un pop-up store. Une première étape test avant de décider d’ouvrir de façon permanente.

Un chemin déjà emprunté pour l’ouverture de leur magasin à Paris et dont la première année d’exercice s’est révélée positive. « Avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 1,5 million d’euros sur 2016, nous avons largement atteint nos objectifs – soit +45 % par rapport à notre business plan -, s'enthousiasme Victor Barbazanges, l’un des cofondateurs, et notre ambition est de tutoyer les 2 millions pour 2017 puis les 3 millions pour 2018. »

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Avec plus de 2 300 références proposées en magasin et près de 6 500 ventes de produits entre mars et juillet 2016, le concept store revendique avoir trouvé son rythme. Il a cependant connu une légère déconvenue avec son pop-up store installé au Printemps d’août à octobre derniers. Le grand magasin parisien peinait à l'époque à attirer les clients avant l'ouverture du nouveau Printemps de l'homme.

Pour soutenir leur dynamique retail, les associés reformulent aujourd’hui leur e-shop, dont la nouvelle version sera proposée dès la fin du mois d’avril. Celle-ci intègre notamment un magazine online présentant les différents événements et thématiques du magasin.

A venir : le mois des artisans en avril, la moto en mai puis Venice Beach et Père et fils, « des événements destinés à renforcer notre visibilité dans la presse et les réseaux sociaux, explique Victor Barbazanges, et permettant d’intégrer de nouvelles marques à forte valeur ajoutée ».

A plus long terme, l’équipe de La Garçonnière devrait également plancher sur le lancement d’une marque en propre « venant combler les manques sur certains produits », comme le blazer par exemple.