La Poste : une campagne en Chine pour La Boutique France

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
13 sept. 2016

Après avoir déployé sa Boutique France dédiée aux marques tricolores sur le portail chinois Tmall (Alibaba), La Poste a annoncé pour le 23 septembre le lancement d’une campagne auprès des cyberacheteurs chinois.

L’annonce a été faite à l’occasion du salon E-commerce Paris, qui se tient à la Porte de Versailles du 12 au 14 septembre, et où les responsables de La Poste étaient venus présenter cette offre dédiée aux marques. Des marques des secteurs de la cosmétique, de l'alimentaire et de la mode offrant un positionnement moyen-haut de gamme avec des produits « identifiés à la culture et l’art de vivre à la française ».

Le dispositif repose sur une équipe franco-chinoise basée à Paris et qui accompagne la dizaine de marques déjà participantes dans les démarches, et sur une équipe chinoise au sein de la première Web Agency homologuée par Tmall et qui prend en charge les relations avec les consommateurs chinois.

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Pour accéder à cette offre, les marques tricolores doivent débourser annuellement 50 000 euros, ce qui réserve leur présence sur Tmall, leur permet de profiter des différents services et de tirer parti du million d’euros investi dans la promotion locale de l’offre. Procédé auquel une marque ne peut échapper pour se faire connaître sur le marché chinois. Marché où, pour rejoindre Tmall par leurs propres moyens, ces marques devraient débourser 22 000 euros simplement pour le ticket d’entrée.

« En ce qui concerne l’offre mode, nous sommes en train de mettre en place une gestion des retours qui se traduira soit par une revente sur le marché intérieur chinois avec un partage des revenus générés, soit par des retours organisés de manière mensuelle pour des économies de volume », indique le responsable de Viaposte, Marc Lissak, qui pointe un autre avantage clef : la dispense d’autorisations sanitaires.

Difficile, voire impossible de vouloir vendre en ligne en Chine sans passer par le géant Alibaba, qui concentre 80 % des cyberventes d’un pays à 650 millions d’internautes.