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7 févr. 2006
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La haute couture romaine débarque en force à Moscou

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AFP
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7 févr. 2006

MOSCOU, 7 fév 2006 (AFP) - Même si Moscou "ressemble déjà à une immense vitrine de la mode italienne", selon un diplomate italien, avec au moins 250 boutiques représentant des marques de la péninsule, la haute couture romaine a débarqué en masse cette semaine dans la capitale russe pour élargir le terrain conquis.


Vue de Moscou - Photo : Denis Sinyakov/AFP

Une dizaine de créateurs, dont des poids lourds confirmés tels que Rocco Barocco ou Laura Biagiotti, Renato Balestra, Gattinoni ou Fausto Sarli, mais aussi deux jeunes stylistes qui démarrent, Gianni Calignano ou Michele Miglionico, doivent présenter une centaine de leurs oeuvres lors d'un défilé résolument moderne mercredi soir à la Maison Internationale de la Musique.

Il ne s'agit plus de faire défiler les mannequins avec la basilique Saint-Pierre en fond, mais de leur offrir pour cadre une image "technologique", voire "déstructurée" de la Ville éternelle, a indiqué mardi Stefano Dominella, président de l'agence Alta Roma.

Cet organisme public a été créé il y a quatre ans par la mairie de Rome et la région Lazio pour promouvoir la mode romaine face à la domination milanaise.

Pour les Italiens, la Russie est un "marché riche", a expliqué le représentant à Moscou de l'Institut pour le Commerce extérieur Massimo Mamberti, répondant à un journaliste russe qui voulait savoir pourquoi la même robe italienne coûte 3 voire 4 fois plus cher en Russie qu'en Italie.

Il a cité le "coût de la présentation" (un mètre carré de boutique dans le centre de Moscou est aussi cher à louer qu'à New-York, a-t-il affirmé), les droits de douane et les coûts de transport, sans oublier la marge du revendeur.

Car pratiquement toutes les marques italiennes s'appuient sur des partenaires russes pour vendre leurs produits en Russie, dont notamment les grandes chaînes comme Goum, Tsoum, Crocus ou Mercury.

Et cette politique leur réussit, comme le prouve l'exemple de la maison pionnière de Laura Biaggioti, arrivée en 1995 et présente aujourd'hui sur tout l'immense territoire russe, de Saint-Pétersbourg à Vladivostok, et même à Bichkek, au Kirghizstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale.

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