Lagardère sous le coup d'une plainte après l’arrêt des boutiques Be et Elle

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
18 juil. 2014

Alors que Lagardère a décidé de fermer au bout de deux ans les boutiques des magazines Be et Elle, le groupe est attaqué en justice par Charles Sfez, qui détenait 30 % de Lagardère Active WebCo.

Cette structure, détenue à 70 % par Lagardère, devait piloter l’activité de vente des deux magazines. Selon BFM, Charles Sfez estime que la décision a été prise trop peu de temps après le lancement, indiquant le mois de mars 2013, seulement six mois après celui-ci. Les deux boutiques devaient être des relais de croissance pour les publications, sur un modèle rencontrant le succès au Japon avec "Elle". En outre, l’actionnaire accuse le groupe d’avoir cédé son stock de pièces, détenues en propre, à seulement un dixième de sa valeur.

Ces tensions interviennent après l’annonce par Lagardère d’un plan de sauvegarde de l’emploi, en octobre dernier. En avril, le groupe menait la vente de dix de ses publications : Be, Pariscope (papier), Maison & Travaux, Le Journal de la Maison, Campagne Décoration, Mon Jardin Ma Maison, Auto Moto, Union, Psychologies et Première.