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AFP
Publié le
30 avr. 2013
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Le Bangladesh, critiqué pour avoir décliné l'aide étrangère, se justifie

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AFP
Publié le
30 avr. 2013

DACCA, 30 avr 2013 (AFP) - Le Bangladesh a justifié mardi sa décision de décliner l'aide de pays étrangers après l'effondrement mercredi d'un immeuble abritant des ateliers de confection travaillant pour de grandes firmes occidentales, parmi lesquelles certaines ont promis d'indemniser les victimes.

La catastrophe survenue au Rana Plaza, à Savar, dans la banlieue de la capitale, a fait au moins 387 morts et un millier de blessés graves, en majorité des femmes, mais le nombre total des victimes était impossible à établir avant l'enlèvement des décombres qui a commencé lundi. Le gouvernement devait répondre à de multiples critiques mardi, mis en demeure par les sociétés d'habillement européennes ou américaines d'améliorer la sécurité des travailleurs du textile et accusé par les familles des victimes d'avoir refusé l'aide de secouristes étrangers.

Il a annoncé un plan d'inspection des usines mais récusé les accusations de négligence dans les opérations de sauvetage et de récupération des corps ensevelis sous des tonnes de béton et d'acier. "Nous n'avons pas éprouvé la nécessité de faire appel à l'aide étrangère d'urgence parce que notre dispositif de secours était suffisant et s'est révélé exemplaire", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Intérieur, Mustak Ahmed, soulignant que Dacca savait néanmoins "gré" à plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne, d'avoir proposé leur assistance. "Notre armée, nos pompiers, la police et les volontaires ont fait un très bon travail. Nous sommes également bien équipés", a ajouté le ministre.

Le conseiller de l'ONU pour les affaires humanitaires au Bangladesh, Gerson Brandao, a affirmé mardi avoir proposé de mobiliser des équipes spécialisées basées à Singapour et Abou Dhabi quelques heures après la catastrophe, sans avoir reçu de réponse. "Ce sont des experts. Ils ont des chiens, des micro-caméras et d'autre matériel dont ne dispose pas le Bangladesh", a-t-il dit à l'AFP.

Les grues sont entrées en action lundi pour déblayer les gravats et extraire des dizaines, peut-être des centaines de corps de disparus. Quelque 2.400 personnes ont été sorties vivantes de l'immeuble dans lequel 3.000 étaient employées.

"Pendez Rana!"

Mais parmi la centaine de proches qui restaient autour du site mardi en attendant des nouvelles des victimes, nombreux se disaient inquiets.

"L'utilisation de cet équipement lourd va ruiner les chances de retrouver les corps", estimait Yunus Khan. "Nous voulons une recherche manuelle comme ils l'ont fait au début". Les parents des victimes criaient vengeance, réclamant la mort pour Sohel Rana, le propriétaire de l'immeuble construit sans les autorisations légales.

"Pendez Rana, pendez le tueur!", a scandé la foule massée aux abords du tribunal où il a comparu mardi soir après son arrestation à la frontière avec l'Inde. Inculpé d'homicide volontaire par négligence, il a été placé en détention provisoire.

Pour le militant des droits Hana Shams Ahmed, le gouvernement craignait en acceptant l'aide étrangère de voir exposés ses manquements. "Ils ne veulent pas qu'on puisse voir à l'étranger à quel point cela était facilement évitable", selon lui.

"La responsabilité est celle du gouvernement et de la conjonction de la corruption, de la négligence et de la cupidité", a-t-il dit. L'immeuble abritait cinq ateliers de confection notamment liés aux marques espagnole Mango et britannique Primark, seules enseignes à avoir confirmé leurs relations avec des ateliers du Rana Plaza. Primark s'est engagé à "verser des indemnités aux victimes de cette catastrophe qui travaillaient pour son fournisseur", notamment aux enfants ayant perdu leurs parents.

Le groupe canadien de distribution alimentaire Loblaw a également annoncé qu'il allait apporter une aide "percutante et significative" aux familles de victimes employées par son fournisseur et de "favoriser la mise en place de changements afin d'éviter qu'un tel incident ne puisse se reproduire".

Selon un conseiller du gouvernement, une commission présidée par un ministre d'Etat va superviser l'inspection de "toutes les usines d'habillement et vérifier leur (conformité aux) normes de sécurité". Dacca avait fait la même annonce en novembre 2012 lorsqu'un incendie dans une usine textile fournissant notamment l'américain Walmart avait fait 111 morts à la périphérie de la capitale, mais les intentions affichées sont restées lettre morte.


Par Shafiq ALAM

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