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30 mai 2014
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Le Made in Italy de plus en plus apprécié par les nouveaux marchés

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30 mai 2014

Comme chaque année, le patronat italien, Confindustria et le centre d’études Prometeia, publient le rapport intitulé "Exporter la dolce vita", faisant le point sur le potentiel des nouveaux marchés pour les entreprises, en particulier italiennes, exportatrices de produits "beaux et bien faits" (BBF) positionnés dans un moyen haut de gamme (à l'exclusion du segment du luxe) dans les secteurs de l’habillement et du textile de maison, chaussures, lunetterie, orfèvrerie-bijouterie.


Selon les estimations de cette étude, les exportations de produits BBF par les pays occidentaux vers les 30 principaux nouveaux marchés passeront de 146 milliards d’euros en 2013 à 212 milliards en 2019, soit 66 milliards supplémentaires avec une hausse de 45 % en six ans.

Les trois premiers marchés continueront d’être la Russie, les Emirats Arabes et la Chine. Ces trois pays réunis achèteront pour 69 milliards d’euros de produits BBF en 2019, soit un tiers des importations des nouveaux marchés, l’Asie demeurant la région la plus dynamique avec une hausse des importations de 57 % en six ans, indique le rapport.

Sur ces 66 milliards d’euros supplémentaires, les entreprises italiennes en intercepteront 4,8 milliards en 2019. Dans ces nouveaux pays, l’Italie a une part de marché de 8 % sur le segment des produits BBF, un niveau qui portera les exportations italiennes de ce groupe de produits à 16,6 milliards d’euros en 2019, par rapport aux 11,8 milliards de 2013, soit une hausse de 41 % en six ans, estiment les auteurs de l’étude.

Sur les 212 milliards d’euros attendus en 2019 des exportations de produits BBF vers les nouveaux marchés, 72 concerneront le secteur de l’habillement et du textile de maison, 20 les chaussures, 16 l’orfèvrerie-bijouterie et 3,3 la lunetterie.

Les exportations italiennes d’habillement dans la catégorie des produits BBF vers ces 30 nouveaux marchés passeront de 3,5 milliards d’euros en 2013 à 4,7 milliards en 2019, avec une hausse de 38 % de la demande de la part de la Russie. Les exportations de chaussures Made in Italy atteindront 2,1 milliards d’euros, passant notamment sur le marché russe de 271 millions d’euros à 641 millions en six ans.

Les chaussures italiennes sont particulièrement appréciées en Russie


Sur la même période, l’export de la lunetterie transalpine passera de 508 à 800 millions d’euros, l’Amérique latine en absorbant la part la plus élevée. Enfin, les importations de produits BBF italiens dans le secteur de l’orfèvrerie-bijouterie progresseront d’environ 1 milliard d’euros pour atteindre 3 milliards en 2019, grâce notamment à 620 millions d’euros supplémentaires d’exportations vers les Emirats et de 229 autres millions vers la Chine.

Le potentiel pour exporter le Made in Italy s’annonce énorme. D’autant plus que, selon les estimations du rapport, ces nouveaux marchés compteront 202 millions de "nouveaux riches" supplémentaires en 2019 par rapport à 2013, soit des personnes dotées d’un revenu annuel moyen de 30 000 dollars (21 500 euros).

La moitié d’entre eux résideront en Chine, Inde et Brésil, mais cette classe aisée est destinée à s'élargir aussi dans des pays plus proches de l’Italie et la France, comme la Russie avec 5 millions de nouveaux riches supplémentaires estimés par Confindustria et Prometeia en 2019.

En ce qui concerne les exportations d’accessoires italiens de mode (chaussures, maroquinerie, orfèvrerie, lunetterie et fourrures) dans le monde, tous marchés confondus, FIAMP, la Fédération italienne de l’accessoire mode et personne, annonce une progression de 8,1 % pour 2013 à 23,1 milliards d’euros par rapport à 2012, en ligne avec la hausse de 8,7 % de 2012 sur 2011.

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