La Fédération des enseignes du commerce associé (FCA), qui regroupe une centaine d'enseignes de commerçants indépendants, allant des Centres Leclerc aux points de vente Optic 2000, en passant par les entrepôts Gedemat, a pris position dans le débat sur l'ouverture dominicale. Elle s'y est déclaré favorable, en ce qui concerne les zones touristiques et a estimé qu'elle ne devait plus être soumise à l'autorisation du maire.

"Il est normal que les magasins en zones touristiques soient ouverts sept jours sur sept. Cependant, il faut définir ce qu'est une zone touristique", a déclaré au cours d'une conférence de presse Guy Leclerc, président de la FCA.

Une fois ces zones touristiques identifiées, l'autorisation d'ouverture dominicale doit être valable dans tout l'arrondissement ou toute la ville, et non pas sur une rue comme actuellement, a suggéré de son côté Jean-Christophe Martin, responsable de la direction du commerce de l'artisanat, des services et des professions libérales. "Il ne faut plus donner la possibilité au maire d'agir de manière discrétionnaire. Il faut que le maire n'ait plus aucun pouvoir, pas même consultatif", a estimé M. Martin, dont l'organisme met en oeuvre et évalue les politiques de l'Etat dans le commerce.

Alors qu'une réforme plus radicale est attendue au printemps 2008, le secrétaire d'Etat à la Consommation Luc Chatel a déclaré dimanche 9 décembre réfléchir à accorder une dérogation pour les enseignes d'ameublement. "C'est une première réponse, mais ce n'est pas une vraie réponse. On ne doit pas régler de manière identique le problème de l'ouverture des magasins le dimanche dans les grandes agglomérations et dans les zones rurales. Il faut s'adapter à la consommation", a ajouté M. Martin.

(Source AFP)