Selon des données rendues publiques le 9 janvier par l'Imcas (International Master Course on Ageing Skin), les actes de chirurgie esthétique devraient baisser de 10 à 20 % en 2009 alors que la médecine esthétique devrait continuer de croître en Europe et dans le reste du monde.

Les injections de Botox, d'acide hyaluronique et l'épilation laser arrivent en tête des actes d'esthétique médicale

En effet, aujourd'hui, 82 % des actes réalisés par des chirurgiens plasticiens sont des actes légers qui nécessitent très peu d’immobilisation. A titre d’exemple, les traitements tels que les injections de toxines botuliques ou les peelings sont en augmentation, alors que les spas médicalisés et les soins esthétiques médicaux à domicile, renforcés par l’arrivée d'appareils domestiques, ont le vent en poupe. Une tendance dont profitent les grands groupes de cosmétiques en vantant les vertus presque chirurgicales de telle ou telle crème.

Car, malgré la crise, le marché de l'esthétisme médical se maintient. Comme le montre une étude réalisée par TNS-Sofres en novembre dernier, si les gens reconsidèrent leurs dépenses alimentaires (pour 53 % des personnes interrogées) et vestimentaires (pour 63 % personnes interrogées), ils préservent le budget alloué à la santé (85 %) et à la beauté (49 %).

Le marché européen de l'esthétique médical représente 4,3 milliards d'euros, soit 30 % du marché mondial. Et les spécialistes prévoient un taux de croissance de 16 % par an jusqu'en 2011.