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Le président de Puma n'exclut plus un relèvement de l'offre de PPR

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11 avr. 2007

Une bataille boursière en perspective ? Une brèche a été ouverte dans le dossier PPR-Puma. Mercredi 11 avril au matin, quelques heures avant la tenue de l'AG de l'entreprise, le président de l'équipementier sportif allemand n'a plus totalement exclu un relèvement de l'offre de PPR, fixée jusqu'à présent à 330 euros par action.


Jochen Zeitz, PDG de Puma - Photo : Timm Schamberger/AFP

Pour l'heure, le groupe français, par la voix d'un porte-parole contacté par l'Agence France Presse, réaffirme la position de son dirigeant François-Henri Pinault, qui qualifiait mardi 10 avril le montant de l'offre de "ferme et définitif".

PPR a ainsi indiqué mercredi 11 avril qu'il "n'augmentera pas son offre au-delà de 330 euros par action". Le porte-parole a fait valoir qu'il s'agissait d'"un prix qui valorise pleinement Puma" et souligné que "c'est le prix auquel la famille Hertz a accepté de vendre sa participation".

Mais les petits actionnaires du numéro trois mondial des équipements de sport ont commencé à afficher leurs doutes. "Pourquoi les actionnaires devraient-ils accepter la proposition" de PPR, alors que "le cours de l'action dépasse largement le prix proposé" s'est publiquement interrogé leur représentant.

"L'offre de PPR tient, mais on verra" avait juste déclaré Jochen Zeitz ce mercredi matin sur la chaîne de télévision allemande ZDF, avant de rappeler que le cours de l'action était de 280 euros avant que les rumeurs de rachat ne se propagent, et de réaffirmer que "le prix offert par PPR" - un "partenaire idéal" - était "un prix juste".

Mercredi 11 à l'ouverture de la Bourse de Francfort, l'action Puma était en hausse de 1,47 % à 349 euros après avoir pris 9,44 % la veille, le marché spéculant sur un relèvement de l'offre, voire sur une contre-offre (des rumeurs ont évoqué de nouvelles offres plus élevées en provenance d'autres investisseurs, dont l'américain Nike, numéro un mondial).

Sur la question, le dirigeant de Puma avait estimé dans la matinée que la possibilité existait mais qu'elle était relativement faible. "Nous les étudierions bien sûr, mais mon avis c'est que l'offre de PPR est complémentaire et bonne pour l'entreprise" avait déclaré le dirigeant.

Mardi 10 avril, PPR a annoncé avoir racheté 27,1 % du groupe allemand pour 1,4 milliard d'euros et indiqué s'apprêter à lancer une offre publique d'achat amicale sur le reste du capital au même prix de 330 euros par action. A ce niveau, le prix offert par le Français représente une prime d'environ 24 % sur le cours moyen pondéré durant le mois précédant le dernier cours non affecté.

(Avec AFP)

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