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Publié le
14 janv. 2008
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Le secteur du luxe redoute lui aussi le vent de la déprime économique

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AFP
Publié le
14 janv. 2008

WASHINGTON, 14 jan 2008 (AFP) - Le secteur du luxe redoute lui aussi le vent de la déprime économique aux Etats-Unis, comme en témoignent les résultats décevants du joaillier Tiffany et ceux, mitigés, de plusieurs entreprises spécialisées dans le haut de gamme.


Bracelet Tiffany

Le PDG de Tiffany, Michael Kowalski, a admis un "ralentissement récent des dépenses", qui "reflète sans doute une attitude plus prudente de la part des consommateurs à propos de la direction que prendra l'économie à court terme".

Ces résultats sont un coup de semonce pour l'ensemble du secteur du luxe, qui semblait jusqu'à présent imperméable aux difficultés du reste de la distribution.

Que la flambée des prix du pétrole affecte les supermarchés comme Wal-Mart ou Target semble logique, mais si le secteur du luxe se met lui aussi à flancher, ce serait un signe de plus que l'économie s'achemine vers une récession.

Selon l'association professionnelle ICSC, les chaînes de magasins spécialisées dans le luxe ont accusé un recul de 1,1% de leurs ventes en décembre sur un an, alors que ce secteur fait régulièrement mieux que tous les autres.
En effet Tiffany n'est pas le seul à sentir le vent du boulet.

La chaîne de grands magasins haut de gamme Saks a affiché une hausse de 0,8 % seulement de ses ventes en décembre, en raison de "conditions économiques plus difficiles".

"Dans la lignée de la tendance observée au troisième trimestre, les consommateurs continuent de déplacer leurs dépenses sur les promotions", a souligné le groupe dans un communiqué.

Son rival Nordstrom a accusé un recul des ventes de 4 %.

Pour sa part, American Express a noté jeudi "des signes d'un affaiblissement de l'économie", qui se sont traduits en décembre par des dépenses moins importantes des porteurs de cartes et par une augmentation des retards de remboursement.

Les difficultés d'American Express sont parlantes car l'entreprise puise sa clientèle dans les ménages les plus aisés.

Le PDG du groupe, Kenneth Chenault, a livré une part de l'explication en soulignant que les consommateurs s'étaient surtout montrés prudents dans des Etats comme la Californie et la Floride "et d'autres régions particulièrement affectées par le retournement du marché de l'immobilier".

La baisse des prix des logements pèse en effet sur les dépenses car les consommateurs ne peuvent plus emprunter en contrepartie de la plus-value potentielle de leur maison.

De plus, et de façon contre-intuitive, la crise du subprime a aussi fait des victimes en haut de l'échelle sociale, car ce mode de prêt était tellement développé que certains ménages aux revenus confortables ont eux aussi préféré parier sur un emprunt à haut risque au plus fort de la bulle immobilière.

Alors que les ventes de détail seront publiées mardi, certains analystes estiment que les dépenses de consommation pourraient afficher une hausse inférieure à 2 % en 2007.

"Ce serait la plus mauvaise performance depuis 1991", assure John Lonski de Moody's Investors Service.

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