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AFP
Publié le
7 janv. 2016
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Lendemains de fête difficiles pour plusieurs distributeurs britanniques

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AFP
Publié le
7 janv. 2016

Le patron de l'institution Marks & Spencer remplacé, les magasins de vêtements Next entravés par un temps trop doux et l'enseigne « tout à une livre » Poundland chahutée en Bourse : la rentrée d'après Noël est difficile pour les distributeurs britanniques, une semaine avant les résultats de Tesco.


Jeudi, Marks & Spencer a annoncé le départ de son directeur général. Marc Bolland s'employait depuis son arrivée il y a six ans à rétablir l'activité non-alimentaire de M&S, qui comprend les vêtements, les chaussures et les produits d'équipements domestiques, et à développer les ventes du vénérable détaillant sur Internet.

Sa tâche a néanmoins été rendue compliquée par la concurrence tarifaire féroce qui fait rage au Royaume-Uni dans les secteurs de l'alimentation et des vêtements et M&S a encore publié jeudi des résultats décevants : lors du trimestre achevé le 26 décembre, qui comprenait la période cruciale de Noël, la progression de 3,7 % sur un an de ses ventes de produits alimentaires a été gâchée par la baisse de 5 % des recettes tirées des produits non-alimentaires - attribuée à un temps doux qui n'a pas favorisé les ventes de vêtements d'hiver. Au final, les recettes du groupes ont stagné.

« Le déclin prononcé des ventes de vêtements a forcé Marc Bolland à s'en aller. Ce qui, il faut en convenir, a été bien perçu par les investisseurs », a expliqué Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

L'action Marks & Spencer a été en effet la seule de l'indice FTSE-100 à ouvrir dans le vert, lorsque le reste de la cote chutait sous le coup des inquiétudes chinoises. Le titre M&S cédait néanmoins 0,59 % vers 14h15 GMT, dans un marché qui chutait toutefois bien davantage (2,41 %).

Marc Bolland sera remplacé en avril par Steve Rowe, un vétéran de M&S qui y travaille depuis 25 ans et a dirigé ses activités alimentaires avant de prendre les rênes, en juillet dernier, de sa branche non-alimentaire.

Le temps particulièrement doux au Royaume-Uni en fin d'année, comme dans le reste de l'Europe et au-delà, a aussi pesé sur les ventes du groupe d'habillement Next, longtemps chéri des investisseurs pour sa capacité à souvent dépasser les attentes du marché. Mardi, l'entreprise a au contraire fait état d'une légère baisse sur un an (-0,5 %) de ses ventes en magasin dans la période de fin octobre à fin décembre et, surtout, d'une faible progression (+2,0 %) de ses ventes en ligne que les investisseurs attendaient en forte hausse (+10 %) d'après un consensus d'analystes cité par l'agence Bloomberg News.

« Il y a quelques années nous étions les seuls à livrer aux clients dès le lendemain des commandes passées jusqu'à dix heures du soir, mais maintenant la plupart (des concurrents) le font », a expliqué le directeur général Simon Wolfson.

Le titre Next a chuté de 4,59 % le jour de cette annonce à la Bourse de Londres, où un autre détaillant, Poundland, s'effondrait jeudi de 12,24 %. Cette enseigne de magasins proposant une majorité de produits à une livre (1,36 euro) a publié des résultats en deçà des attentes des investisseurs.

« Les conditions d'activité (difficiles, ndlr) que nous avons connues en novembre ont continué le reste du trimestre, avec moins de clients dans les magasins, ce qui a pesé sur les ventes », a reconnu le directeur général Jim McCarthy.

Le groupe a prévenu que son profit avant impôt pour l'exercice comptable d'avril 2015 à mars 2016 serait « dans le bas de la fourchette attendue par le marché » (39,8 à 45,8 millions de livres).

Les experts du secteur retiennent désormais leur souffle avant la publication la semaine prochaine des résultats pour le dernier trimestre du géant Tesco et de la chaîne de supermarchés Sainsbury, qui a révélé mardi s'être fait éconduire par Home Retail Group - propriétaire notamment du distributeur sur catalogue Argos - qu'elle souhaitait acquérir pour doper sa présence en ligne.

Par Patrice Novotny

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