Léonard rejoint le cercle des Entreprises du Patrimoine Vivant. Ses valeurs tant artistique qu’économique, « composées en particulier d’un savoir-faire rare, renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité » font de cette maison et de sa soie imprimée de fleurs aux couleurs vives l’un des représentants du luxe à la française.

Créations Daniel Tribouillard pour Léonard, à gauche : Robes laine et crylor fully fashioned, à droite : Robe longue asymétrique Scala hiver 1983-84

Tout commence il y a près de cinquante ans sous l’impulsion de Daniel Tribouillard et de Jacques Léonard avec un concept aussi simple qu’esthétique : une fleur posée sur la soie. Un concept qui trouvera une application dès les années 1960 grâce à un procédé d'impression des pulls-overs. Ce succès de la maille conduira Léonard et son président directeur-général et directeur artistique, Daniel Tribouillard, a lancé en 1968 la première collection en jersey de soie de la marque.

Une révolution est en marche pour la maison qui fait de cette précieuse étoffe son fétiche. Dès lors, des motifs s’apposent joyeusement sur la soie. Souvent floraux, ils peuvent aussi être coptes ou géométriques. Parfois emprunt d’un japonisme coloré, Léonard sera même la première des marques occidentales à proposer toute une ligne de kimonos.

Jouir du label d’Entreprise du Patrimoine Vivant va permettre à la société qui réalise près de 85 % de son chiffre d'affaires (environ 150 millions d'euros) à l'exportation notamment au Japon, de bénéficier d’un accompagnement et d’aides fiscales spécifiques ainsi que d’une visibilité accrue à l’échelle internationale. Le Secrétariat d'Etat aux entreprises et au commerce extérieur organisera des événements et va mettre un place un site Internet dédié à Léonard. Une labellisation qui tombe à pic pour la maison quand on sait qu’elle veut plus que jamais éteindre son influence en Russie et s’implanter en Chine.