10 915
Fashion Jobs
ERIC BOMPARD
Préparateur de Commandes / Livreur H/F
CDI · SAINT-OUEN-SUR-SEINE
SINTEL RECRUTEMENT
Acheteur Tissus Production PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
HERMES
CDI - Responsable Développement Formules Parfum et Beauté - H/F
CDI · LE VAUDREUIL
HERMES
CDI - Responsable Développement Formules Parfum et Beauté - H/F
CDI · LE VAUDREUIL
LONGCHAMP
Chargé Des Opérations H/F - Boutique Marseille
CDI · MARSEILLE
SINTEL RECRUTEMENT
Responsable Technique / Lectra - PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
CALZEDONIA
Animateur Régional Des Ventes H/F - CDI - Paris/Ile-de-France
CDI · PARIS
HUGO BOSS FRANCE
Assistant Store Manager Back Office - Galeries Lafayette Haussmann (H/F)
CDI · PARIS
PVH CORP.
Key Account Manager (M/F/D*) – Tommy Jeans – CDI
CDI · PARIS
360 TALENT LONDON
Responsable Des Ventes
CDI · PARIS
360 TALENT LONDON
Responsable Des Ventes
CDI · PARIS
ERIC BOMPARD
Préparateur de Commandes / Livreur H/F
CDI · SAINT-OUEN-SUR-SEINE
CHANEL
Alternant(e) Facility Manager - Multiservices Campus Neuilly H/F Septembre 2024
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
Chef de Projet Développement Créatif Vitrines, Événements et Plv Horologerie Joaillerie (H/F) - CDI
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
Responsable Post Production Films/Photo
CDI · PARIS
CHANEL
Responsable Merchandising Mobilier Permanent H/F
CDI · ROISSY-EN-FRANCE
CHANEL
CDI - Chargé Des Stocks - Galeries Lafayette H/F
CDI · PARIS
CHANEL
Marketing Manager – Local Markets Export (H/F)
CDI · PARIS
CHANEL
Responsable Presse France Wfj - H/F
CDI · PARIS
CHANEL
CDI – Responsable Innovations Technologiques Matières et Process (H/F/x)
CDI · PARIS
CHANEL
CDI – Gestionnaire de Stock Showroom Presse – (H/F/x)
CDI · PARIS
CHANEL
Previsionniste Parfums Beaute Europe (H/F) - Temporaire
CDI · PARIS
Publicités
Par
AFP
Publié le
31 août 2006
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Les Françaises dépensent plus pour la lingerie, mais à petits prix

Par
AFP
Publié le
31 août 2006

PARIS, 31 août 2006 (AFP) - Le marché de la lingerie, en proie à une concurrence féroce dans l'Hexagone, connaît une reprise timide depuis 2005, alors que les Françaises consacrent un budget de plus en plus coquet pour l'achat de leurs sous-vêtements bon marché.


Un manequin présente de la lingerie lors d'un défilé, le 3 septembre 2005 à Lyon, lors de la 21e édition de Lyon Mode City - Photo : Jean-Philippe Ksiazek/AFP

Les Françaises ont dépensé près de 2,6 milliards d'euros pour acheter de la lingerie en 2005, soit 1,3 % de plus qu'en 2004, selon une étude l'Institut français de la mode publiée jeudi.

Une femme a dépensé en moyenne 100,8 euros pour sa lingerie, une somme qui représente 19 % de son budget habillement. Un an plus tôt, elle y avait laissé 100,4 euros.

Les écarts sont importants selon les générations : alors que les budgets par femme s'élèvent en moyenne à 133,1 euros chez les 15-24 ans, ils décroissent de façon significative dès l'entrée dans la vie active, jusqu'à 45-54 ans, puis remontent légèrement avec les nouvelles transformations du corps des femmes.

Le segment de la lingerie de nuit et d'intérieur (20 % des ventes) s'affirme comme le pôle dynamique depuis plusieurs années. Entre 2001 et 2005, son chiffre d'affaires a progressé de 37 % en valeur, alors que les ventes globales de lingerie ont connu une croissance plus modeste (+ 6,9 % en valeur).

La lingerie de jour (80 % des ventes) peine à progresser. Pour la première fois depuis 10 ans, les volumes d'achat de ces articles ont diminué (- 2 % par rapport à 2004). "Il est vrai qu'ils avaient atteint leur plus haut niveau en 2004 (213,2 millions d'articles achetés, soit + 5,9 % par rapport à 2003)", indique l'IFM.

Malgré un budget en augmentation, le facteur prix reste primordial pour les consommatrices, dans un marché en pleine mutation où les discounters et les cyber-marchands font une concurrence ardue aux chaînes spécialisées et aux grandes surfaces.

"Promotions, soldes, marques de distributeurs, lots... les consommateurs ont plus nettement privilégié les dessous à petits prix en 2005", souligne Gaëlle Josse, analyste du cabinet d'études stratégiques Precepta (Xerfi), dans une étude fournie à l'AFP.

De 19,7 % en 2002, la part du chiffre d'affaires des marques de lingerie réalisée en période de soldes et de promotions s'est établie à 22,8 % en 2004.

En 2006, les ventes devraient progresser de 1,5 % en volume et en 2007 de près de 2 %, mais "les prix resteront un facteur d'achat déterminant", selon Precepta.

Une situation qui pousse les distributeurs à s'approvisionner en Asie, notamment en Chine, et les fabricants à délocaliser. Le fabricant de sous-vêtements Lejaby produit une partie de ses collections en Chine depuis fin 2005 et Barbara a délocalisé en Tunisie, alors que la production française de lingerie a dégringolé de 70 % entre 2000 et 2005, selon Precepta.

Avec la suppression partielle des quotas d'exportation textile de la Chine, intervenue en janvier 2005, les importations françaises de sous-vêtements en provenance de ce pays ont grimpé de 40,6 % en valeur en 2005.

Les fabricants français qui ne se sont pas préparés à temps face à la vague chinoise, se sont retrouvés sous le giron d'autres groupes. En 2005, Aubade a ainsi été rachetée par le suisse Calida, Princesse Tam Tam par le groupe japonais Fast Retailing et en 2006, Barbara a été reprise par un fonds français.

La grande distribution française est également mise à mal, avec les chaînes spécialisées qui lui taillent des croupières. En 1990, ces chaînes ne représentaient que 5,7 % des parts de marché, contre 19,9 % actuellement.

Par Bertille OSSEY-WOISARD

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.